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Athlétisme : deux records du monde battus à Paris lors d’une soirée exceptionnelle

Athlétisme : deux records du monde battus à Paris lors d’une soirée exceptionnelle

A un an des Jeux olympiques 2024, les deux fondeurs d’Afrique de l’Est ont fait passer un premier frisson athlétique dans la capitale française. Ils ont enflammé la piste bleue d’un stade Charléty bouillant (rempli avec environ 18 000 personnes) avant d’espérer briller sur le tartan violet de l’immense Stade de France l’année prochaine.

A l’issue d’un mano à mano à couper le souffle avec l’Ethiopienne Letesenbet Gidey, ancienne détentrice du record (14:06.62 en 2020), Kipyegon s’est elle envolée avec un dernier tour supersonique pour couper la ligne en 14 min 05 sec 20.

“C’est comme un rêve. Je ne sais pas comment le dire, je suis si heureuse. Pour être honnête, je ne pensais pas courir si vite aujourd’hui, c’est incroyable”, a commenté la championne en zone mixte.

Partenaire d’entraînement du roi du marathon Eliud Kipchoge, la petite Kényane (1,57 m) vient de réussir l’exploit de faire tomber deux records de deux disciplines différentes en une semaine, après avoir réussi 3 min 49 sec 11 vendredi dernier à Florence (Italie) sur 1.500 m.

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Double championne olympique et double championne du monde du 1.500 m, sa spécialité depuis plusieurs années, Kipyegon n’avait pas terminé de 5.000 m depuis huit ans, et n’avait jamais fait mieux que 14 min 31 sec 95.

Une heure plus tard, Girma a réussi une chevauchée folle, loin devant le signal lumineux de la “wavelight” qui lui donnait le rythme au bord de la piste, pour terminer son 3.000 m steeple en en 7 min 52 sec 12.

Le vice-champion olympique et vice-champion du monde de la spécialité a ainsi effacé la marque du Qatari Saif Saaeed Shaheen (7:53.63), qui tenait depuis 2004.

“Ces deux records ont été précédés par la meilleure performance de l’histoire du 2 miles (environ 3,2 km), réussie par le cador Jakob Ingebrigtsen. En 7 min 54 sec 10, le Norvégien de 22 ans, champion olympique du 1.500 m a explosé le chrono du Kényan Daniel Komen (7:58.61 en 1997).

Cette discipline, très peu courue, ne possède pas de record du monde officiel d’après les règles de World Athletics, la fédération internationale.

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Très attendue, la reine du 400 m haies Sydney McLaughlin-Levrone (championne olympique et recordwoman du monde) a connu elle le goût amer de la défaite.

L’Américaine de 23 ans avait décidé de se tester sur 400 m en ce début de saison, où son immense potentiel est encore inconnu. Demi-surprise, elle a été battue par une pure spécialiste, la vice-championne olympique et vice-championne du monde dominicaine Marileidy Paulino.

Après un départ hyper rapide, McLaughlin-Levrone (23 ans) a coincé en fin de course, concédant la défaite à sa rivale, victorieuse en 49 sec 12. McLaughlin-levrone a terminé 2e en 49 sec 71, battant tout de même son record personnel (50.07) qui datait de 2018.

Sur la ligne droite, l’Italien Marcell Jacobs a connu pareille désillusion.

Après deux forfaits ces dernières semaines à Rabat puis à Florence en raison de problèmes au dos, le champion olympique du 100 m a enfin fait sa rentrée 2023.

Mais il a été rapidement débordé par des rivaux saignants, terminant seulement 7e en 10 sec 21 (vent de -0,9 m/s).

Le champion du monde américain du 200 m Noah Lyles s’est lui imposé en 9 sec 97 devant le Kényan Ferdinand Omanyala (9.98).

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Côté Français, la performance de la soirée est venue du bondissant Just Kwaou-Mathey.

Derrière le champion du monde américain Grant Holloway (12.98, meilleure performance mondiale de la saison), le médaillé de bronze du dernier Euro a couru son 110 m haies en 13 sec 09 face au vent (-0,5 m/s).

Seuls Pascal Martinot-Lagarde (12.95) et Ladji Doucouré (12.97) avaient déjà été plus rapides parmi les hurdleurs tricolores, Garfield Darien ayant réussi 13 sec 09 lui aussi.

“Je sais ce que je vaux, j’espère pouvoir prétendre à une médaille (mondiale). Je m’attendais à une belle course, je me sentais bien à l’échauffement. Je suis vraiment content de ma course. 13 sec 09 c’est impressionnant, c’est le chrono que je voulais. La deuxième place, c’est très important. Il y a encore beaucoup de choses à travailler, je ne suis qu’au début de ma carrière”, a apprécié l’athlète de 23 ans.
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