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assiégé par la place, il se retranche dans le fort retenu en otage par les ultras – Corriere.it

assiégé par la place, il se retranche dans le fort retenu en otage par les ultras – Corriere.it

2023-11-07 02:10:53

De Davide Frattini

Son gouvernement survit grâce à eux, mais subit leurs veto. La moitié des Israéliens souhaiteraient que Gantz soit à sa place, après être passé de l’opposition au Conseil de guerre

DE NOTRE CORRESPONDANT
JERUSALEM — Les tentes sont de retour et cette fois faire trembler Benjamin Netanyahu pas la doléance économique de la classe moyenne, celle qui paie des impôts, envoie ses enfants au service militaire et les pères chez les réservistes (avec déductions sur les salaires). Il ne s’agit pas d’une hausse des prix du fromage en flocons, fromage le plus vendu et point culminant symbolique du coût de la vie. question de viede ceux qui le risquent et de ceux qui veulent que leurs proches ne le perdent pas.

Les tentes sont de retour, cette fois sur la place de marbre blanc devant le musée de Tel Aviv, le plus grand espace pour mettre en scène la douleur permanente — c’était surnommée Piazza dei Dispersi — pour montrer d’un coup d’oeil combien d’entre nous sommes présents aux sommets politiques et militaires réunis au douzième étage du Kirya, non loin de là. Pour bien préciser qu’il n’y a pas que les familles des otages ici. En 2011, des milliers d’Israéliens se sont déplacés sous les jacarandas de la Viale Rothschild parce que l’argent ne rapportait plus chez eux. Il est maintenant temps de demander un compte: au premier ministre qui est resté au pouvoir le plus longtemps de tous dans l’histoire du pays, près de seize ans au total, quatorze consécutifs depuis 2009, avec une interruption de 563 jours.

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Une semaine après avoir été contraint de supprimer le message diffusé sur les réseaux sociaux dans lequel il imputait toute la responsabilité des massacres perpétrés par les terroristes du Hamas le 7 octobre sur les généraux et les services de renseignement, Netanyahu est revenu à même tactique s’en prendre aux réservistes et à leur refus de se présenter à la caserne pendant la 10 mois de manifestations
contre le projet de justice antidémocratique menées par le gouvernement. Ce sont ces annonces de désertion qui ont convaincu Yahia Sinwar, le leader fondamentaliste de la bande de Gaza, de la faiblesse d’Israël, le poussant à ordonner l’invasion.

Encore une fois, c’était à Benny Gantzqui a quitté l’opposition pour participer au conseil de guerre restreint, a contré les attaques du premier ministre : Refuser ses responsabilités alors que nous combattons nuit au pays. La moitié des Israéliens, selon les sondages, il l’aimerait déjà à la place de Bibi. Qui s’accroche aux ultras messianiques portés au pouvoir par lui pour la première fois. Ils lui garantissent la stabilité de la coalition, il doit accepter ses veto : Itamar Ben-Gvir, ministre de la sécurité nationale, l’a empêché d’expulser Amichai Eliyahu, son collègue du parti, après l’attentat nucléaire de Gaza. Par ailleurs, les condamnations rapportées par les journaux israéliens et attribuées à une source très médiatisée – donc Netanyahu ou un conseiller autorisé par lui à s’exprimer – reflètent les projets déjà exprimés par Bezalel Smotrich et Ben-Gvir, dirigeants des implantations : le conflit contre le Hamas ne peut pas conduire au retour de l’autorité d’Abou Mazen dans la bande de Gaza, à une réunification politique des territoires palestiniens, à une réouverture des négociations de paix vers un État. Complet conflit avec les objectifs et la stratégie des Américains pour l’après-Hamas.

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Si Netanyahu reste le Bibi qu’il a toujours été, les opposants préparent d’autres manifestations. Les créateurs du groupe Frères et Sœurs d’Armes — qui coordonnaient les manifestations jusqu’il y a un mois — sont convaincus que les nouveaux dirigeants du mouvement doivent être les proches des 1 400 personnes tuées dans les villages et kibboutzim autour de Gaza, les parents des les soldats tombés, les familles des otages. Ils ont l’autorité morale pour exiger son départ – disent-ils au journal Haaretz – et les masses suivront.

Le slogan ne sera plus : vous devez démissionner. Mais : jetez-le dehors maintenant.

6 novembre 2023 (modifié le 6 novembre 2023 | 21h53)



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