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Arévalo assume ce dimanche la présidence du Guatemala au milieu des persécutions du parquet

Arévalo assume ce dimanche la présidence du Guatemala au milieu des persécutions du parquet

2024-01-13 11:29:51

MADRID, 13 Ene. (EUROPA PRESSE) –

Le social-démocrate Bernardo Arévalo assume ce dimanche la présidence du Guatemala pour les quatre prochaines années, au milieu de la pression judiciaire exercée par un parquet très contesté contre sa victoire inattendue aux élections d’août, qui ont ainsi rompu avec des décennies de gouvernements conservateurs.

Arévalo s’est heurté aux obstacles d’un parquet qui a même tenté de lui interdire le droit de concourir au second tour qu’il avait remporté et dont il est sûr qu’il n’a pas encore dit son dernier mot.

“Ils vont essayer quelque chose”, a prévenu Arévalo cette semaine lors de l’un de ses derniers entretiens avant de prendre ses fonctions de président. “Ce sont des coups de pied noyés. Nous l’avons dit avec insistance, ce sont des mesures désespérées de la part de personnes qui sont sur le point de perdre leur entreprise et qui tentent par tous les moyens de l’empêcher”, a-t-il déclaré.

Finalement, un appel de la Cour Constitutionnelle a assuré sa participation à ce second tour, au cours duquel il a largement dominé le parti au pouvoir. Depuis lors, il fait l’objet de persécutions menées par le pouvoir judiciaire, certains de ses représentants étant inclus dans les listes dressées par les États-Unis pour dénoncer les agents présumés antidémocratiques et corrompus.

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C’est le cas de la chef du ministère public, Consuelo Porras – à qui Arévalo a déjà confirmé qu’il lui demanderait de démissionner -, des procureurs Cinthia Monterroso et Rafael Curruchiche, ou du juge Fredy Orellana, qui a de nouveau exhorté cette semaine la Cour Tribunal Électoral Suprême (TSE) pour se conformer à la suspension du Mouvement Semilla, le parti d’Arévalo, aux élections.

La persécution a été largement contestée par les organisations internationales qui, à la suite des plaintes d’Arévalo, en sont venues à parler de « coup d’État technique », ainsi que par une grande partie de la population guatémaltèque, mécontente du « pacte du corrompus.”, dénoncé par le nouveau président.

PERSÉCUTION JUDICIAIRE

Le Mouvement Semilla a axé sa campagne sur des messages contre la corruption et le rétablissement de la démocratie, dans un pays où pendant des années le système traditionnel des partis a coopté les institutions au profit des intérêts particuliers des hommes politiques, des hommes d’affaires, des militaires et même du crime organisé.

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La première étape de cette persécution a commencé lorsque, après avoir réussi à se faufiler contre toute attente au second tour, les favoris a priori de cet événement, comme le parti au pouvoir Vamos, ont exigé la répétition des élections sous des allégations de fraude, contre la transparence. défendu par les missions internationales.

Par la suite, le procureur général Porras et le procureur spécial Curruchiche sont entrés en scène, déposant une plainte pour fraude contre le mouvement Semilla pour l’utilisation présumée de fausses signatures à enregistrer.

LES DÉFIS DU NOUVEAU GOUVERNEMENT

Fils du premier président élu du pays, le très apprécié Juan José Arévalo (1945-1951) – responsable de profondes réformes sociales – aura pour principal défi la gouvernabilité d’un pays qui a connu l’un de ses processus électoraux les plus turbulents ces dernières années. années.

Outre les procédures ouvertes contre lui, la suspension du mouvement Semilla ou les tentatives des procureurs de lui retirer son immunité, Arévalo devra composer avec un Congrès contrôlé par les conservateurs, dans lequel il ne dispose que de 23 voix, les 160. sièges qui le composent.

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Arévalo a promis d’investir dans les infrastructures pour générer des emplois et de travailler au développement des zones frappées par la pauvreté afin de prévenir non seulement la criminalité mais aussi les migrations massives vers les États-Unis.

Pour mener à bien ces réformes dont le pays a tant besoin, il lui faudra s’entendre non seulement avec les secteurs sociaux avec lesquels il semble s’entendre, mais aussi avec une classe dirigeante liée à l’armée et au secteur privé qui a déjà montré sa réticence au changement.



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