Le scandale de l’affaire du greffier du parlement wallon continue de faire des vagues en Belgique. Après avoir été soupçonné de conflit d’intérêts et d’abus de pouvoir, Frédéric Janssens, le fameux greffier, s’est finalement rendu à la Justice pour être entendu. Aujourd’hui, il sort du silence et s’exprime sur les accusations qui pèsent sur lui. Dans cet article, nous reviendrons sur le contexte de cette affaire et nous évoquerons les récentes déclarations de Frédéric Janssens, qui pourraient bien changer la donne.
Frédéric Janssens, greffier du parlement wallon suspendu depuis la mi-septembre, s’est exprimé vendredi soir sur la chaîne de télévision belge LN24 et sur Facebook, après avoir été auditionné par la justice pendant plus de six heures la veille. Il a exprimé sa blessure face à une situation qu’il juge injuste, mais a déclaré être combatif et respectueux des règles, et avoir confiance en la justice pour faire la lumière sur cette affaire qui l’a contraint à rester chez lui. Le greffier a affirmé n’avoir rien à se reprocher et a démenti tout enrichissement personnel.
Cependant, Frédéric Janssens a admis qu’il avait pu commettre des erreurs et manquer d’empathie dans l’exercice de ses fonctions, rappelant néanmoins que des objectifs à atteindre lui avaient été fixés par le Bureau du parlement. Il a regretté que certains agents aient eu à souffrir de leur travail et que des mots aient pu être mal interprétés et mal ressentis. Le greffier a également pointé du doigt la campagne de dénigrement lancée à la suite de la réforme du statut des agents initiée au début de 2022, qui n’a pas plu à tout le monde.
Frédéric Janssens a également abordé la question des dépenses liées aux chantiers de la maison des parlementaires et de la jonction piétonne entre le parking et le parlement. Il a rappelé que ces dépenses avaient été approuvées par le Bureau du parlement et que les prix avaient augmenté en raison des retards dans la prise de décision. Il a souligné que ces décisions ne relevaient pas de sa seule responsabilité mais de celle de sa hiérarchie.
Enfin, le greffier a évoqué la question des voyages, notamment celui à Dubaï, qui a entraîné la démission du président du parlement, Jean-Claude Marcourt. Il a justifié les prix élevés en affirmant que c’était ceux du marché et s’est demandé s’il en était autrement dans les autres missions des pouvoirs publics.
Frédéric Janssens a conclu en exprimant sa confiance en la justice et en affirmant qu’il continuera à collaborer pleinement pour faire valoir ses droits. Il a souhaité que toute la lumière soit faite sur cette affaire pour conforter la démocratie wallonne.
