Files d’attente formées devant les bureaux de la banque en faillite
La faillite de la banque SVB a incité le président des États-Unis à discuter avec le gouverneur de Californie de la nécessité de mesures supplémentaires. La banque a étonnamment fait faillite cette semaine, et les experts ne savent pas encore tout à fait si elle entraînera d’autres sociétés financières dans son sillage.
Files d’attente devant les bureaux de la banque en faillite et souvenirs du grand krach de Wall Street en 2008. Cela a conduit à la faillite surprenante de la relativement petite SVB, qui était principalement impliquée dans le financement de startups dans la Silicon Valley. “On parle en quelque sorte d’une malheureuse coïncidence. Mais cela nous montre clairement qu’il faut à tout moment être conscient de la stabilité de son portefeuille d’actifs », a commenté Alexander Yocum, analyste de la valeur des actifs.
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Ce qui surprend dans cette histoire, c’est la rapidité avec laquelle les CFF ont fait faillite. Les experts disent que c’est vraiment un cas particulier – avec beaucoup de prêts accordés aux entreprises en démarrage, combinés aux difficultés de ces entreprises dans les conditions de hausse des taux d’intérêt. “En plus de cela, il y a quelques jours, la Réserve fédérale des États-Unis a donné des indications selon lesquelles de nouvelles hausses de taux d’intérêt et un durcissement de la politique financière des banques centrales peuvent être attendus dans les mois à venir”, prévient James Atty, un expert de la société d’investissement ABRDN.
Après la crise financière de 2008, de nombreuses déréglementations dans le secteur bancaire ont été ramenées. En conséquence, le secteur financier a connu 15 années relativement calmes. Aujourd’hui, la faillite rapide suscite des inquiétudes quant à l’existence de faiblesses structurelles cachées. Par conséquent, à Washington, ils discutent d’un nouveau fonds spécialisé dans lequel les régulateurs protégeront une plus grande partie des dépôts dans les banques. Et à Londres, le ministre des Finances et le chef de la banque centrale ont déclaré qu’ils avaient eu des réunions spécifiquement pour la SVB et qu’ils surveillaient s’il y aurait des effets secondaires de la faillite.
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