En 2010, la Grèce traversait une grave crise. Le gouvernement du Premier ministre conservateur Kostas Karamanlis semble avoir embelli les chiffres budgétaires pendant des années et le gouvernement socialiste de son successeur Giorgos Papandreou a également dû faire face à une série de revers financiers. Ajoutez à cela la crise internationale du crédit et les dépenses excessives en cours du gouvernement d’Athènes, et vous avez une recette idéale pour une crise financière qui menaçait d’infecter toute la zone euro.
Le FMI, la BCE et l’UE se sont précipités à l’aide d’Athènes en échange d’importantes mesures de restructuration et d’austérité. De nombreux Grecs, qui n’étaient de toute façon pas très aisés, ont dû abandonner lourdement. Les coupes dans le secteur social ont plongé beaucoup d’autres dans la pauvreté.
Le résultat : des protestations bruyantes contre le gouvernement et contre l’Europe. La chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schauble en particulier ont dû souffrir pour ne pas avoir prêté suffisamment d’attention aux besoins grecs.