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Approbation de la création d’une société de distribution d’eau et d’électricité à Casablanca

Approbation de la création d’une société de distribution d’eau et d’électricité à Casablanca

Le mardi 31 octobre, lors d’une session extraordinaire, le conseil communal de Casablanca a voté en faveur de la création d’une nouvelle société chargée de la distribution d’eau et d’électricité dans la région. Cette décision fait suite à l’expiration du contrat de la Lydec en 2027.

La création du groupement Casablanca-Settat Distribution a été qualifiée d’« étape historique » par la présidente du Conseil communal, Nabila Rmili. Elle a été adoptée avec une majorité de 83 voix pour, 9 voix contre et 5 abstentions.

La ville de Casablanca devait voter ce projet avant le 3 novembre, conformément à la loi 83-21 sur les sociétés régionales multi-services, adoptée en Conseil de gouvernement en janvier. Rmili a souligné que cette loi avait nécessité des mois de préparation et de consultation.

En moins de dix minutes, la présidente du Conseil a évoqué certains détails de la création de cette société, qui aura sa propre personnalité morale et autonomie financière. Elle regroupera au total 170 communes, préfectures et régions, avec Casablanca comme siège, a-t-elle précisé.

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Le budget alloué par la ville de Casablanca sera de 1 million de dirhams (MDH), tandis que les autres communes contribueront avec des montants allant de 200 000 à 50 000 dirhams. Les membres du bureau du groupement seront élus par le Conseil de la ville de Casablanca et les autres communes, puis désignés par les autorités gouvernementales. Ils devront choisir ensuite un président, a conclu Nabila Rmili.

Les partis politique PAM, Istiqlal et RNI ont salué cette décision, soulignant qu’elle ouvrait la voie aux investissements privés et renforçait la régionalisation avancée.

Le flou persiste

Cependant, les critiques ont rapidement fait surface lorsque les élus de l’opposition ont pris la parole lors de la séance de discussion. La présidente du Conseil communal accordait 5 minutes à chaque parti politique, ce qui a été dénoncé comme un manque de sérieux. Certains élus ont souligné un « flou persistant » concernant le projet.

Mustapha El Haya, représentant du PJD, a déclaré qu’il était inconcevable de débattre d’un sujet aussi important en limitant le temps de parole de chaque parti. Il a également demandé des éclaircissements sur les contours du projet de la part du ministère de l’Intérieur.

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De son côté, Abdessamad Haiker du PJD a rappelé que son parti s’était opposé à la loi 83-21 au Parlement et donc ne se prononcerait pas en faveur de ce projet à Casablanca, soulignant le manque de représentativité au sein du bureau du groupement et le manque d’attractivité de certaines communes pour les investissements privés.

Certains élus ont également posé des questions sur le devenir de la Lydec, de ses agences et de ses employés. La présidente du Conseil communal a tenté de rassurer en rappelant que le contrat de la Lydec n’expirait qu’en 2027 et que les modalités de transition seraient discutées ultérieurement. Une nouvelle session sera programmée sans date précise, a-t-elle annoncé.

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