Par Alyssa Nicole O. Tan, Journaliste
La soi-disant pauvreté d’apprentissage du PAYS pourrait déclencher une crise de la main-d’œuvre si elle n’est pas résolue rapidement, selon des experts en éducation.
“Si la pauvreté des apprentissages dans le pays n’est pas traitée de toute urgence, nos futures ressources humaines seront un défi majeur pour notre développement économique”, a déclaré Jerome T. Buenviaje, doyen du Collège d’éducation de l’Université des Philippines dans un e-mail.
“Cela signifie simplement produire une génération dont les compétences ne sont pas alignées sur les besoins de notre pays”, a-t-il déclaré, notant que le pays dépend beaucoup de l’économie des services, qui nécessite 21 ans.Stcompétences d’apprentissage du siècle dernier.
La pauvreté d’apprentissage aux Philippines est parmi les plus élevées de la région, avec neuf Philippins sur 10 incapables de lire et de comprendre des textes courts et adaptés à leur âge à l’âge de 10 ans, selon la Banque mondiale. Il a ajouté que 5% des enfants qui devraient être à l’école primaire ne sont pas scolarisés.
“La lecture est la porte d’entrée vers l’apprentissage”, a déclaré la directrice exécutive par intérim de Philippine Business for Education, Justine B. Raagas, dans un message Viber. “C’est une compétence de base qui rend possible tous les autres apprentissages, et c’est une compétence de base nécessaire pour qu’un individu progresse à l’école et intègre le marché du travail.”
« Nos apprenants ne pourraient pas bâtir une meilleure carrière s’ils avaient de faibles compétences en littératie », a-t-il ajouté.
L’un des deux travailleurs philippins n’a pas terminé ses études secondaires, a déclaré M. Raagas, citant une enquête sur la population active en juin. Le manque de compétences et de qualifications de base s’est traduit par un taux de sous-emploi élevé.
Environ 5,8 millions de Philippins occupaient des postes peu qualifiés avec une rémunération inadéquate. « Une main-d’œuvre instruite signifie une prospérité économique partagée pour tous », a-t-il ajouté.
M. Buenviaje a déclaré que tous les niveaux d’éducation sont importants, mais que l’éducation de base devrait être prioritaire pour les allocations budgétaires. “C’est là que le plus grand nombre d’apprenants appartient.”
“Les allocations budgétaires devraient donner la priorité à l’amélioration des environnements d’apprentissage, au développement organisationnel, à la production de matériel d’apprentissage et au maintien de la santé et du bien-être de toutes les parties prenantes”, a-t-il déclaré.
Le gouvernement devrait viser à construire un système éducatif plus solide qui l’aidera à réaliser son programme d’éducation de qualité et d’autres objectifs de développement durable, a-t-il ajouté.
M. Raagas s’est dit d’accord avec la décision du gouvernement d’allouer environ 80% du budget du secteur de l’éducation aux salaires et avantages sociaux des enseignants.
“Un fruit à portée de main est de réduire le travail administratif des enseignants afin qu’ils puissent se concentrer sur l’amélioration d’eux-mêmes et de leur enseignement”, a-t-il déclaré. “A moyen terme, nous devons veiller à augmenter leur capacité et leur qualité en leur offrant une meilleure formation professionnelle.”
Le gouvernement du président Ferdinand R. Marcos, Jr. a déclaré que la pandémie de coronavirus ne deviendrait plus une excuse pour suspendre les cours en face à face.
La vice-présidente Sara Duterte-Carpio, qui occupe le poste de secrétaire à l’éducation, a rejeté les appels à déplacer l’ouverture de la journée scolaire en septembre ou octobre.
M. Raagas a déclaré que la vice-présidente devrait utiliser son capital politique pour améliorer le système éducatif. “La convergence des outils, des ressources, des réseaux et de l’expertise technique des secteurs de l’éducation et du secteur privé est nécessaire pour faire face à la crise de l’apprentissage de notre pays.”
Il a également cité la nécessité de rendre le secteur de l’éducation plus autonome, notant que les gouvernements locaux et les écoles devraient être tenus responsables.
« Des études montrent que les élèves des pays où l’autonomie scolaire est plus grande ont tendance à obtenir de meilleurs résultats. Leur autonomie couvre quoi et comment les étudiants sont enseignés et comment ils sont évalués. Les gouvernements locaux devraient également jouer un rôle plus important et travailler avec les systèmes scolaires locaux.
M. Buenviaje a déclaré que les efforts de l’État pour gérer la crise de l’éducation en sont à un stade précoce et pourraient être encore améliorés.
Il a appelé à une approche pangouvernementale où différentes agences travaillent avec le ministère de l’Éducation pour élaborer des politiques efficaces. « Il est également important de rendre la scolarité attrayante pour les apprenants, les parents et les autres parties prenantes. »
“La participation active des unités gouvernementales locales et l’influence des médias grand public et sociaux peuvent être utilisées pour promouvoir des campagnes de retour à l’école et d’autres programmes qui augmenteront la scolarisation”, a-t-il ajouté.
