Nouvelles Du Monde

An employee in Wallonia found guilty of stealing 60,000 euros from a second-hand store.

Un employé d’un magasin de seconde main en Wallonie a été arrêté pour avoir volé plus de 60 000 euros en marchandises. Cette nouvelle fait scandale dans la région et soulève des questions sur la sécurité des entreprises. Cet incident met également en évidence les conséquences du vol sur les petits commerces qui font face à des difficultés économiques croissantes. Dans cet article, nous allons examiner de plus près cet incident, ses implications pour les entreprises locales, ainsi que les mesures qui peuvent être prises pour éviter de tels actes à l’avenir.


Le tribunal correctionnel de Namur a accordé la suspension simple du prononcé de la condamnation à un prévenu reconnu coupable ce vendredi du vol de centaines d’articles, pour un montant avoisinant 60 000 euros, dans un magasin de seconde main qui l’employait, entre 2012 et 2016.

Selon la partie civile et le ministère public, les objets étaient dérobés pour être revendus dans d’autres magasins de seconde main. Le patron de l’entreprise a licencié le prévenu quand il s’est rendu compte de problèmes d’inventaire. Le prévenu niait les faits lors de l’audience du 10 février : « Je n’ai jamais rien volé dans ce magasin. J’ai effectivement vendu de nombreux objets à des magasins de seconde main, mais ils venaient d’internet ou de brocantes. Il m’arrivait parfois de racheter à des gens des objets dont mon magasin ne voulait pas mais je n’ai jamais rien volé. »

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Me Holvoet, avocat du patron lésé évoquait un dossier très clair. Il précisait que des centaines d’objets auraient été volés, pour un préjudice de près de 60 000 euros « Les vols ont stoppé après le licenciement du prévenu. Sa compagne de l’époque allait revendre les marchandises volées dans cinq magasins de seconde main de Wallonie, afin de ne pas éveiller les soupçons. Les enquêteurs ont contacté ces magasins et ce qui y a été vendu par le couple correspond exactement aux objets qui ont disparu de l’inventaire de mon client. » Me Meurice, conseil du prévenu, plaidait l’acquittement, estimant qu’aucun élément objectif ne venait prouver la culpabilité de son client.

Cependant, le tribunal correctionnel de Namur a finalement décidé de suspendre la condamnation prononcée contre le prévenu coupable de vol. Cette décision a été prise en raison du dépassement du délai raisonnable.

Le prévenu a en effet été jugé plus de quatre ans après la commission des faits qui lui étaient reprochés. Le tribunal a considéré que ce délai était excessif et qu’il portait atteinte au droit à un procès équitable garanti par l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme.

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La suspension simple du prononcé de la condamnation signifie que le prévenu est reconnu coupable de l’infraction qui lui était reprochée, mais qu’il ne subit pas de peine. Cette suspension peut être assortie de conditions, telles que l’obligation de rembourser les victimes ou de suivre un traitement.

En l’occurrence, le tribunal de Namur n’a pas assorti cette suspension de conditions particulières, le prévenu étant déjà sous le coup d’une obligation de rembourser les parties civiles. Cette décision signifie donc que le prévenu ne sera pas inscrit au casier judiciaire pour cette infraction.

Il est à noter que la suspension simple du prononcé de la condamnation n’est pas une amnistie. Le prévenu reste reconnu coupable de l’infraction et il pourra être poursuivi pour cette même infraction s’il commet de nouveaux faits.

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