Alfa Romeo Giulia et Stelvio Quadrifoglio : premier essai routier

P.Juste à temps pour le 100ème anniversaire du trèfle à quatre feuilles (Quadrifoglio), une marque déposée d’Alfa, les Italiens ont rafraîchi leurs modèles porte-bonheur Giulia et Stelvio. 10 ch de plus, un différentiel à blocage mécanique sur l’essieu arrière et de nouveaux phares matriciels entièrement LED sont les innovations les plus importantes. Les prix de la berline Giulia à propulsion arrière commencent à 92 000 euros, le SUV à transmission intégrale Stelvio est disponible à partir de 101 000 euros.

Environ 30 pour cent de tous les acheteurs de Giulia et 25 pour cent des acheteurs de Stelvio devraient choisir une Quadrifoglio. Toutefois, les modèles de base respectifs démarrent à 55 500 et 59 000 euros. Le trèfle coûte cher.

La haute performance se reflète dans la consommation standard

Le cœur de ces deux Alfa est un moteur essence V6 bi-turbo de 2,9 litres développant 520 ch et un couple maximal somptueux de 600 Newton mètres à 2 500 tr/min. Sur autoroute, l’aiguille du compteur de vitesse peut monter jusqu’à une vitesse de pointe de 308 km/h (Stelvio : 285). Sur le chemin, il faut moins de quatre secondes aux deux Alfa pour atteindre 100 km/h départ arrêté. Cependant, les performances élevées se reflètent dans la consommation standard. 10,1 litres voire 11,8 litres pour le Stelvio, ce n’est pas peu.

La puissance est transmise aux roues au moyen d’une boîte automatique ZF à huit rapports, qui fonctionne précisément en fonction du réglage du mode de conduite. Les deux modèles disposent d’un commutateur rotatif dit DNA dans la console centrale avec les quatre réglages A (Advance Efficiency), D (Dynamic), N (Natural) et Race. Ici, l’ESP est désactivé, ce mode ne doit être sélectionné que sur une piste de course.

La Giulia dispose d’un séparateur avant en fibre de carbone actif qui s’étend automatiquement à partir de 100 km/h et est destiné à offrir plus d’adhérence et de stabilité. Les premiers essais routiers ont été impressionnants, ce qui peut également être dû au châssis révisé. La direction directe et le comportement prévisible dans les virages faisaient de la conduite un plaisir. À cet égard, le SUV Stelvio ne peut bien sûr pas suivre le rythme. Tous les systèmes de sécurité courants sont bien entendu toujours à bord des Quadrifoglios.