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“Ahsoka” : la nouvelle série “Star Wars” célèbre la féminité mais ne convainc pas vraiment

“Ahsoka” : la nouvelle série “Star Wars” célèbre la féminité mais ne convainc pas vraiment

2023-08-28 00:16:09

Mis à jour

Les deux premiers épisodes de la nouvelle série Disney+ avec Rosario Dawson et d’autres « galactiques » très guerriers ont reçu un accueil très inégal entre les critiques et les fans.

Rosario Dawson, dans « Ahsoka », sur Disney+.Disney+

Transformer Guerres des étoiles dans une série infinie de séries n’a jamais été la meilleure idée de la galaxie. si il y a quatre ans Le Mandalorien triomphé en faisant appel à l’esprit pulpe de la saga avec des épisodes comme la série B (et ces illustrations finales, comme un roman western), assez Le livre de Boba Fett si bien que les fans ont dû se poser des questions inconfortables : si l’idée était de produire une série sur un chasseur de primes Mandalorien n’importe qui, pourquoi ne pas l’avoir fait directement sur le mythique Boba Fett?

La présence – dès le Mussolini en plein déclin- d’un corps dodu Temuera Morrison Il vient de démystifier cette armure autrefois mystérieuse. Dans ce contexte, celui d’une certaine lassitude, les deux premiers épisodes du spin off de Le Mandalorien sorti sur Disney+ (en attendant les six autres, qui arriveront chaque semaine), divisant les critiques (seulement deux étoiles en Le gardien) et suscite parfois plus que du scepticisme.

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Et pourtant la création de Dave Filoni (producteur et scénariste de l’Usine, qui se lance en tant que réalisateur) est hypnotique à bien des égards. D’abord parce que la scène d’ouverture s’apparente à un remake néo-gothique de celle de 1977 : des lettres rouges défilent sur l’écran noir pour expliquer la situation (l’empire est vaincu, etc) ; un navire qui ressemble à une maquette apparaît dans un long avion qui rend bien compte de son énormité, et quelque chose comme un abordage a lieu dans lequel un monsieur en noir (le déjà décédé) Ray Stevensonà qui les épisodes sont dédiés) éloigne les soldats de la Nouvelle République d’un simple geste de la main.

Il manque également un thème de carte qui doit être trouvé. Même si, bien entendu, cela importe peu. Dans Guerres des étoiles, il y a toujours quelque chose à trouver avant qu’il ne soit trop tard ou autre chose à détruire à temps. le familier macguffins pour faire avancer l’action. Mais la nature des missions compte tout autant que le feuilleton familial mélodramatique. Ce qui a toujours vraiment compté dans Guerres des étoiles c’est la conception de la production, sa capacité à nous transporter dans d’autres mondes et la présentation de personnages qui grincent tout seuls, comme de simples figurines articulées, quelle que soit l’action.

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L’art de Ahsoka c’est exquis. Et la série présente deux personnages que tout le monde aimerait avoir sur son étagère : le très exotique et séduisant Natasha Liu Bordizzo -tout un bonbon pour le marché chinois (le grand numéro en suspens de Guerres des étoiles et Disney+) – est la première incarnation en chair et en os de Sabine Wrenun motard traverser rebelle, dont l’apparence sur un Speeder Bike à plein régime rappelle l’anime fondateur Akiratandis que l’Ukrainien Ivanna Sakhnoune blonde du côté obscur, on dirait qu’elle sort tout droit d’un clip néo-gothique de Garçon plus dur o Liban Hanovre. dans cette Preuve de décès d’une galaxie lointaine, très lointaine Rosario Dawsonqui a joué dans le film le plus féministe de Tarantinopeut-être paradoxalement le moins convaincant, pour abuser de son attitude de Jedi vicieux, de mime un peu exagéré, peut-être pour transcender le maquillage.

Il est clair qu’un secteur du public aura été gêné par le fait que les filles dominent clairement la fonction, surtout quand un arôme suspect de lesbiennes flotte dans l’air, ce qui ne serait pas non plus une nouveauté dans la saga (il y en avait déjà quelques-uns). des filles dans Andor). Pas de bol : la série est à jour.

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D’autres lui reprochent un rythme certes léthargique, comme s’il s’agissait d’un film français dans lequel on voit pousser de l’herbe, ce qui dirait Gène Hackman. Mais, si toutes les séries tendent à une dilatation du temps, d’autant plus le début de la série a été dilaté. Andor: Il s’est déroulé dans toute la splendeur impériale, et les combattants du côté obscur ne sont apparus qu’au quatrième épisode. Ahsoka a tout ce qu’il faut : l’humour droïde; des animaux mutants (un chat télépathique voué à finir dans un sac) et des combats spectaculaires au sabre laser (rappelons qu’Ahsoka en a deux). la bande sonore de Kévin Kiné c’est bien. À chaque instant, et avec une logique narrative, il semble nous livrer une nouvelle version de la marche impériale.



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