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Addictions et violences de genre : les vrais besoins

Addictions et violences de genre : les vrais besoins

2023-11-24 11:31:03

Les addictions et les violences de genre « sont des éléments associés dans les deux sens » qui nécessitent une attention globale et personnalisée dans chaque cas. C’est la principale revendication de la campagne « Pièce par pièce » de l’UNAD (Addiction Care Network) à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre.

Mujer con adicciones y víctima de violencia de género: ¿Qué necesita?Image de la campagne de l’UNAD sur les addictions et la violence de genre. Photo fournie

L’UNAD, qui regroupe plus de deux cents organisations et dessert plus de 38 000 personnes affectées et leurs familles, n’est pas d’accord avec l’idée que le problème des femmes toxicomanes victimes de violence de genre soit abordé de manière « fragmentaire ».

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Elles dénoncent « la violence institutionnelle que ces femmes subissent quotidiennement en entravant leur droit à recevoir une véritable réponse aux problèmes qu’elles subissent ».

C’est pourquoi le réseau UNAD demande que chaque cas soit traité individuellement, en tenant compte des facteurs qui se conjuguent chez chaque femme (santé mentale, prison, environnement de travail, migration…) pour prodiguer des soins articulés et de qualité.

Une assistance qui implique « une coordination efficace des ressources et des professionnels » qui s’occupent des femmes dans leur ensemble, en gardant toujours à l’esprit la perspective de genre.

Autrement dit, en forme pièce par pièce la réalité de chaque femme, d’où le nom de la campagne.

Selon les données citées par l’UNAD et basées sur des études existantes, on estime que plus de 60 % des femmes toxicomanes ont subi des violences sexuelles de la part d’hommes pendant la période de consommation, ainsi que des abus sexuels pendant leur enfance et leur adolescence.

À l’échelle internationale, ce pourcentage s’élève à 74 % des femmes en traitement pour toxicomanie.

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Pour lui président de ce réseau d’ONG, Luciano Poyatola violence contre les femmes touche de manière significative les personnes dépendantes, leur fréquence de victimisation étant bien supérieure à celle des autres segments sociaux.

Selon elle, la violence de genre subie par les femmes toxicomanes doit être comprise « comme la violence structurelle exercée sur les femmes du simple fait d’être femmes et le résultat de relations de pouvoir inégales historiquement construites entre hommes et femmes ».

“Mais jamais”, ajoute-t-il, “en raison de leur consommation problématique, même si cette situation les rend plus vulnérables”.

Le Web UNE D Il souligne également la nécessité de promouvoir une détection précoce pour lutter de manière globale contre la violence de genre et les addictions et appelle les pouvoirs publics à exiger un engagement à tous les niveaux et à pouvoir le réaliser dans le respect de l’équité territoriale.

L’UNAD a publié en novembre un protocole visant à améliorer la prise en charge conjointe des addictions et des violences de genre.

Le guide présente une série d’indications pour identifier d’éventuels épisodes de violence chez les femmes traitées pour un problème de toxicomanie.

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Profil des victimes d’addiction

En revanche, le rapport « Profil des addictions en 2022. Attention aux utilisateurs du réseau UNAD », présenté en juillet dernier, reflète le radiographie de femmes toxicomanes en général.

L’échantillon a été fourni par 99 entités appartenant au réseau et servant plus de 47 000 personnes.

Les femmes avec un toxicomanie Il a entre 34 et 41 ans, sans études et au chômage. Le plus courant est que vous ayez des fils ou des filles et que vous résidiez dans une maison appartenant à vous ou au membre de la famille avec lequel vous vivez.

Les principales drogues qui l’amènent à se faire soigner sont d’abord l’alcool, suivi de la cocaïne. L’âge auquel commence la consommation se situe entre 18 et 25 ans et ils présentent une certaine forme de maladie psychologique.

En ce qui concerne la hommes toxicomanes, le profil coïncide avec celui des femmes, sauf qu’elles ont une éducation primaire, vivent dans une propriété louée et n’ont ni fils ni filles. Les drogues qu’ils consomment le plus sont la cocaïne et l’héroïne, et ce depuis qu’ils sont mineurs.

EFE/Sáshenka Gutiérrez

Concernant dépendances sans substance, le profil des femmes est marqué, dans un tiers des cas, par un âge de moins de 18 ans, travaillant ou étudiant et n’ayant pas d’enfants. Le bingo est leur principale addiction en personne, suivi des machines à sous, tandis que dans l’aspect en ligne, les jeux vidéo et le bingo en ligne sont les principales pratiques addictives.

En ce qui concerne la Hommes, L’âge augmente entre 18 et 49 ans, il travaille et n’a pas d’enfants. Dans ce cas, les machines de paris sportifs constituent la principale addiction, suivies par les machines à sous. De leur côté, les paris sportifs en ligne constituent la principale pratique virtuelle addictive.

Selon l’UNAD, chez les hommes et les femmes, la dépendance autre que les substances la plus courante, en dehors de tout ce qu’implique le jeu, est réseaux sociaux.



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