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Actualités diverses au Sénégal

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Abdoulaye Saydou Sow joue les temps morts !

Avez-vous lu la manchette de l’édition d’hier du quotidien national “Le Soleil” ? Si oui, vous avez sans doute dû vous frotter les yeux ou vous pincer pour voir si vous ne rêviez pas. Qu’y apprend-on, en effet ? Ceci : “Projet 100.000 logements : L’enrôlement de la Diaspora entamé”. Et pour ceux qui n’auraient pas compris, le chapeau informe que “entre les 23 et 29 décembre, de Brazzaville à Abidjan, en passant par Libreville et Ouagadougou, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a explicité le projet à des centaines de compatriotes établis dans ces pays”. A 50 jours de la présidentielle, et alors que l’heure devrait plutôt être au bilan de ce projet phare du président de la République qui a été un échec complet, c’est le moment que choisit ASS pour aller en faire la promotion ! Sur un objectif de 100.000 logements, en effet, même pas 1000 unités résidentielles ont été réalisées. Un projet qui n’a pas de chance puisque, sur les 52 jours nous séparant de la présidentielle, ASS va prendre trois semaines pour aller assister à la Coupe d’Afrique des Nations de football en sa qualité de membre de la Fédération sénégalaise de football, un poste dont il a refusé de démissionner !

LE POINT SUR LES 60 DOSSIERS TRAITES
Les candidats retenus pour le moment, après un contrôle réussi de leurs parrainages, sont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Daouda Ndiaye, Karim Wade et Habib Sy. Les candidats qui doivent régulariser leurs parrainages sont : Rose Wardini (31.000), Idrissa Seck (5.800), Serigne Mboup (13.000), Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions), Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel), Malick Gakou (3.449), Mamadou Lamine Diallo (5.199), Mouhamed Boun Dionne (7.817), Serigne G. Diop (13.228 et 02 régions), Aly Ngouille Ndiaye (1009), Souleymane Ndené Ndiaye (18.669) Pour les cas de régularisations de Me El Hadj Diouf et Cheikh Tidiane Gadio, les informations ne sont pas encore disponibles sur leur position. “Je rappelle que l’obtention du nombre de parrainages requis est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures, celles-ci étant en outre soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du code électoral. Khalifa Ababacar Sall et Karim Meissa Wade avaient validé le parrainage en 2019 mais n’avaient pas réussi à être candidats pour d’autres motifs” renseigne Idrissa Fall Cissé membre du parti Awalé d’Abdourahmane Diouf. Il reste 35 dossiers de candidature à traiter par le Conseil Constitutionnel. Le contrôle des parrainages se termine ce vendredi 05 janvier et la liste des candidats définitivement retenus devrait être publiée par le Conseil Constitutionnel le 20 janvier prochain.

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RECALE, ALIOUNE SARR RETOURNE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Alioune Sarr ne s’avoue pas vaincu. Recalé par le Conseil Constitutionnel sur ses parrainages, l’ancien ministre saisit de nouveau la haute juridiction pour contester la décision de cette dernière. C’est ainsi que les avocats du maire de Notto Diobass et le mandataire de ce dernier ainsi que certains responsables nationaux de la coalition Cap2024 se rendent ce jeudi au Conseil Constitutionnel pour y déposer le dossier de régularisation, conformément aux dispositions prévues par le Code Electoral dans son article L.126. Cette démarche, selon le camp du ministre Alioune Sarr, fait suite aux nombreuses incohérences notées dans le rapport de la Commission en charge des parrainages du Conseil Constitutionnel. A l’issue du dépôt, les avocats et le mandataire feront face à la presse pour informer l’opinion sur les fondements de cette démarche.

DR ASSANE KA RECALE L’ESPOIR DES THIAROYOIS…BRISE !
Investi en grande pompe par la formation politique des Partisans du Nouvel Elan (Panel) pour la Présidentielle 2024, Dr Assane Ka a été recalé hier par le Conseil constitutionnel. A l’issue du contrôle de parrainages, le dossier de sa candidature a été rejeté pour le motif de dépôt tardif de sa caution à la Caisse des dépôts et consignations. Il est vrai que le Panel a eu à s’acquitter d’un montant de 30 millions CFA en guise de caution, mais de manière très tardive. En tout cas, constate “Le Témoin” quotidien, la non-participation à la présidentielle du célèbre docteur-pharmacien Assane Ka a brisé l’espoir d’une frange de la jeunesse thiaroyoise. Et surtout des banlieues et des couches vulnérables. Car Dr Assane Ka fait partie des dignes fils de la banlieue dakaroise que les populations donnent en exemple de réussite et d’abnégation à leurs enfants. Pour la petite histoire, il est bon de rappeler que Dr Assane Ka tire sa célébrité de la notoriété de son père feu l’adjudant-major Serigne Momar Ka, parachutiste. Et plusieurs générations d’habitants de Thiaroye se souviennent encore du parachutiste Momar Ka qui se distinguait dans les airs avec le drapeau tricolore accroché à son pied.

MACKY SALL INSISTE POUR LA BONNE ORGANISATION DE LA PRESIDENTIELLE
C’en est devenu une véritable obsession ! A chaque occasion, depuis quelques temps, le président Macky Sall rappelle la nécessité de la bonne organisation de l’élection présidentielle de février prochain. Hier encore, en Conseil des ministres, il a rappelé à son Gouvernement la nécessité d’une bonne organisation de la Présidentielle. “Poursuivant sa communication sur la bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et l’impératif d’assurer la continuité des services publics durant la période électorale, le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Intérieur, Ministre chargé des élections, de prendre les dispositions nécessaires, en relation avec la CENA et toutes les parties prenantes, en vue d’un déroulement optimal du processus électoral sur l’étendue du territoire national et à l’étranger” lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

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DES HOPITAUX CHANGENT DE DIRECTEURS
Le conseil des ministres a pris des mesures individuelles concernant le secteur de la santé notamment certaines directions d’hôpitaux. C’est ainsi que M. Cheikh Tacko DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, en remplacement de M. Saliou TALL, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Mme Khadidiatou SARR KEBE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement du Monsieur Cheikh Tacko DIOP, appelé à d’autres fonctions. M. Ousmane GUEYE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE, appelée à d’autres fonctions. M. Abdou CISSE, cadre de gestion, précédemment Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions. M. Abdoulaye KANE, administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

AMENDES DE LA ROUTE LA GENDARMERIE ET LA POLICE LANCENT LE PAIEMENT EN LIGNE JOTALI
La Gendarmerie et la Police ont lancé hier un projet de digitalisation des amendes forfaitaires. Alors à partir d’une application mise en service par la société Jotali en relation avec la Police et la Gendarmerie, tout contrevenant de la route peut payer directement sur l’application détenue par la Police à partir des opérateurs comme Orange Money et Wave. La démonstration du système a été faite hier au Commissariat central par le célèbre policier Amoul Yakar et au niveau de la Gendarmerie de Diamnadio. Sur l’axe menant à Diamnadio, le général Moussa Fall et ses hommes déroulent depuis quelques jours des tests grandeur nature du nouveau système de digitalisation. Le contrevenant qui paie directement reçoit immédiatement son reçu. Il se voit restituer son permis de conduite ou sa carte grise saisie au préalable. L’argent encaissé tombe directement dans les caisses du Trésor public. On ne sait pas encore si les agents verbalisateurs pourront bénéficier de ristournes. Une stratégie qui pourrait garantir le succès de cette nouvelle approche qui vise à combattre la corruption au niveau de la circulation. Il faut avouer que la gendarmerie nationale, à travers l’alors colonel Moussa Fall promu général et Haut commandant de la Gendarmerie avait lancé une telle initiative, hélas cela n’avait pas abouti. Mais teigneux et déterminé à mettre en place cette nouvelle approche et au vu des premières réussites, le Général Moussa Fall a pris une décision audacieuse : étendre l’utilisation de la solution Diotali à l’ensemble des brigades de la gendarmerie dans la région de Dakar. L’objectif clair du général, est d’impacter directement les caisses du Trésor public du Sénégal, en éliminant tout intermédiaire dans le processus de collecte des amendes forfaitaires. Bravo, mon Général !

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NOMINATION MEMBRES DE LA CENA NDIAGA SYLLA ET ME ABDOULAYE TINE DEBOUTES
Après le retrait du recours des candidats du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (FITE) contre le décret de nomination des nouveaux membres de la CENA, le professeur Ndiaga Sylla et Me Abdoulaye Tine, avaient maintenu le leur. Ils ont été déboutés hier par la Cour Suprême. “La décision de la Cour suprême n’est pas fondée en droit. Si les citoyens et les partis politiques n’ont plus le droit d’attaquer un décret qui fait grief, l’on n’est plus dans une république. Nous allons introduire un pourvoi en cassation” réagissait ainsi l’expert électoral. “Dans ce pays, quand l’illégalité n’arrange pas, les gens crient, dénoncent. Quand l’illégalité arrange, ce n’est pas grave, la fin justifie les moyens” ajoute Ndiaga Sylla.

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