Après une crise sans précédent (croissance au point mort due à la baisse des tarifs pétroliers), au cours de la dernière décennie, les Émirats Arabes Unis sortent la tête haute de la crise du Coronavirus.
Les Émirats ont été parmi les premiers à appliquer les tests-PCR aux frontières, des gestes-barrières stricts et une vaccination de masse. Le pays s’est ouvert aux touristes dès octobre 2021. Dubaï a connu un afflux massif de 24 millions de visiteurs à son exposition très réussie.
L’annonce d’une conjoncture locale éminemment favorable
L’Aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde, peut attirer quelque 55 millions de passagers en 2022.
Avec le développement du télétravail, de nombreux hommes d’affaires pourraient délocaliser leurs activités, en mêlant l’utile financier à l’agréable touristique.
On relève une hausse de 36% en 2021 au Centre Financier de Dubaï, avec près de 1.000 nouvelles sociétés enregistrées l’année dernière et une croissance de 4, 2 % du PIB.
Une croissance à deux chiffres à Dubaï et Abu Dhabi
Les Émirats se veulent un nouveau foyer de finance cryptographique et la reprise du marché immobilier déconcerte plus d’un observateur. Depuis octobre 2020, les Accords d’Abraham avec Israël ont injecté une nouvelle énergie novatrice entre les startups et hommes d’affaires des deux États. La crise russo-ukrainienne a attiré beaucoup de riches expatriés russes.
En 2021, notons une hausse de 76% de l’indice d’Abu Dhabi, la bourse de Dubaï affichant une performance de 32%. Les places boursières émiraties sont les plus compétitives au monde, prisées par une demande arabe et étrangère croissante.
Ce sont les entreprises de développement et les banques qui tirent le meilleur parti de l’accroissement immobilier, avec un afflux de nouvelles introductions en bourse.
Emirates Bank
Emirates Bank of Dubaï and Abu Dhabi Actions est l’une des institutions financières les plus réputées du Moyen-Orient. Longtemps gérée uniquement par l’État, elle emploie plus de 10.000 personnes de toutes nationalités et dispose de nombreuses succursales à l’étranger.
On estime la valeur marchande de ses actions à 69,4 milliards de dirhams émiratis.
Dubai Insurance Company
La Dubaï Insurance Company occupe tout le spectre des services d’assurances en tout domaine et quelle que soit la situation. Ses actions ont connu une augmentation régulière à un taux de 8, 1 % sur les trois dernières années. Elles sont sur le marché depuis 2000.
Abu Dhabi Energy Company (ADNOC)
Spécialisée dans le domaine de l’extraction d’énergie, de la logistique, de l’expédition et de la navigation, l’action d’Abu Dhabi Energy emporte actuellement tous les suffrages. Elle a réalisé un véritable bond en avant en 2020, avec un taux de croissance de 7, 6 %, sans doute du fait du renchérissement des expéditions maritimes. Le bénéfice net de la société s’est élevé à 910 millions de dirhams émiratis, soit plus de 240 millions d’euros. Elle a donc distribué des dividendes à hauteur de 7, 5 % à chacun de ses investisseurs.
Emaar Real Estate Development Company
L’une des plus grandes sociétés de développement immobilier au monde, et partout admirée pour sa fondation du Burj Khalifa, l’immeuble le plus haut du monde. Ses actions sont cotées dans 26 autres bourses mondiales.
Aramex
Société publique par actions, spécialisée dans le transport, le fret aérien et la logistique, on évalue la valeur marchande de ses actions à 5 milliards 300 millions de dirhams émiratis.
Emirati Taqa Share Company
Cette société a fusionné l’an dernier avec Abu Dhabi Energy Company, une des principales sociétés de services publics, au Moyen-Orient, en Europe et en Afrique, lui assurant l’attention mondiale des investisseurs. Le prix de ses actions a ainsi suivi une croissance de 148, 28 %.
Elle se place désormais au troisième rang de la capitalisation boursière, sur les places de marchés de Dubaï et Abu Dhabi.
Avantages et inconvénients du placement aux Émirats Arabes Unis
Leur cours étant bas, elles sont accessibles au petit épargnant ou petit commerçant. Leur taux est, en revanche, exceptionnellement rapide. Surtout, la conjecture est extrêmement attractive, en dépit de la morosité du marché boursier sur l’ensemble des places mondiales, du fait de l’enchaînement de diverses crises générant des incertitudes.
Rappelons qu’il faut disposer d’un NIN (Numéro d’Identification Nationale) pour pouvoir boursicoter sur le marché émirati, ce qui représente une opération réclamant du temps, pour les traders. Les actions du Moyen-Orient restent fortement liées aux fluctuations des prix du pétrole. Le dirham émirati est tributaire du dollar américain et s’aligne sur les décisions de la Fed.
