Si la COP28, qui s’est terminée le 13 décembre à Dubaï, a abouti à un très attendu accord sur la sortie des énergies fossiles, elle a en revanche buté sur un autre enjeu central de la lutte contre le dérèglement climatique: la régulation du marché du carbone. Les négociateurs ne sont pas parvenus à s’entendre sur des règles communes pour encadrer les échanges de crédits d’émissions de CO2. Bien qu’ils aient fait l’objet de récents scandales, ces crédits restent plébiscités par différents acteurs, notamment par la Suisse.
Les crédits carbone sont des certificats qui «valent» chacun une tonne de CO2 évitée ou absorbée, par exemple via des mesures de protection de la forêt ou de promotion des énergies propres. En acquérir offre ainsi la possibilité théorique de compenser ses propres émissions. Des entreprises le font dans l’optique de s’afficher «neutres en carbone», tout comme des individus, qui espèrent ainsi alléger leur bilan environnemental, et même des États, comme la Suisse, qui compense une partie de ses émissions à l’étranger.
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