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Absence d’association trouvée entre la vitamine D et le risque de fausse couche

Absence d’association trouvée entre la vitamine D et le risque de fausse couche

Absence d’association constatée entre la vitamine D et le risque de fausse couche | Crédit d’image : © ExQuisine – © ExQuisine – stock.adobe.com.

Il n’y a pas d’association entre la 25-hydroxyvitamine D (25OHD) et la fausse couche, selon une étude récente publiée dans Reproduction humaine en ligne.

Points à retenir

  • La carence en vitamine D, marquée par des concentrations inférieures à 10 ng/ml (selon l’American Institute of Medicine) ou 20 ng/ml (selon l’Endocrine Society), affecte une partie importante de la population mondiale, en particulier les femmes enceintes, entraînant potentiellement des effets indésirables. issues de la grossesse.
  • Les chercheurs ont utilisé une analyse de randomisation mendélienne, utilisant des polymorphismes mononucléotidiques comme variables instrumentales, pour étudier l’association entre les concentrations sériques de 25OHD, la carence en vitamine D et le risque de fausse couche.
  • Les données de l’étude proviennent de la UK Biobank, d’une vaste étude de cohorte prospective et des données d’études d’association pangénomiques du consortium FinnGen, garantissant ainsi un ensemble de données robuste pour l’analyse.
  • Malgré une carence généralisée en vitamine D, l’étude a révélé une association causale minime entre les concentrations sériques de 25OHD, la carence en vitamine D et le risque de fausse couche, ce qui suggère que ces facteurs pourraient ne pas avoir d’impact significatif sur la probabilité de fausse couche.
  • L’étude souligne la nécessité de recherches futures, en se concentrant spécifiquement sur les femmes en âge de procréer et sur divers groupes ethniques, pour élucider davantage la relation entre le statut en vitamine D et l’issue de la grossesse.
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    La vitamine D est une vitamine synthétisée par la lumière ultraviolette ou en petites quantités dans les aliments. Il est converti en 25OHD dans le foie, puis en 1,25OHD dans les reins pour les fonctions biologiques vitales.

    L’état nutritionnel de la vitamine D peut être évalué grâce au 25OHD, avec des concentrations inférieures à 10 ng/ml considérées comme une carence en vitamine D par l’American Institute of Medicine. L’Endocrine Society a des critères plus stricts, considérant des concentrations inférieures à 20 ng/ml de carence en vitamine D. Des concentrations aussi faibles sont signalées chez 30 à 80 % des individus dans le monde.

    Le risque de carence en vitamine D est accru chez les femmes enceintes. De plus, la vitamine D régule certains processus de reproduction tels que l’invasion extrachorionique des trophoblastes et le remodelage de l’artère spirale. Les effets indésirables d’une carence en vitamine D pendant la grossesse comprennent la prééclampsie, le diabète sucré gestationnel, l’insuffisance pondérale à la naissance, le travail prématuré et les fausses couches.

    Actuellement, les données sur la carence en vitamine D et les fausses couches font défaut. Pour évaluer cette association, les enquêteurs ont mené une étude de randomisation mendélienne (MR).

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    Les polymorphismes mononucléotidiques (SNP) ont été sélectionnés comme variables instrumentales (IV) s’ils étaient fortement associés à l’exposition, non liés à des facteurs cofondateurs et non associés au résultat sauf par l’exposition. La concentration sérique de 25OHD et la carence en vitamine D ont toutes deux été considérées comme des expositions.

    Les données ont été obtenues auprès de la UK Biobank, une étude de cohorte prospective incluant plus de 500 000 individus âgés de 40 à 69 ans de 2006 à 2010. Des études d’association pangénomique (GWAS) pour les concentrations sériques de 25OHD ont été collectées auprès de 417 580 individus.

    Les concentrations de 25OHD ont été mesurées à l’aide d’un dosage immunologique chimioluminescent (Diasorin Liaison), les résultats de l’analyse IRM étant décrits sur la base de l’impact d’un changement d’une unité dans les niveaux de 25OHD. Classification internationale des maladies (CIM) 8 à dix des codes ont été utilisés pour définir la carence en vitamine D.

    Les données GWAS sur les fausses couches ont été obtenues à partir de la version R9 du consortium FinnGen et définies à l’aide de CIM-10 O03, CIM-9 634 et CIM-8 643 codes. L’indépendance du SNP a été déterminée à l’aide de PhenoScanner, garantissant ainsi qu’IV était indépendant des cofondateurs.

    Il y avait 113 SNP ayant une signification à l’échelle du génome, dont 100 ont été utilisés pour évaluer l’association entre la concentration sérique de 25OHD et le risque de fausse couche et 98 pour évaluer l’association avec le nombre de fausses couches. Pour la vitamine D ainsi que le risque et le nombre de fausses couches, ces chiffres étaient respectivement de 7 et 5.

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    Peu d’association fortuite a été trouvée entre une augmentation d’une unité de la concentration sérique de 25OHD et une diminution du risque de fausse couche, avec un rapport de cotes (OR) de 0,995. Des résultats similaires ont été rapportés pour le nombre de fausses couches.

    Une augmentation d’une unité de carence en vitamine D n’avait également que peu d’association fortuite avec le risque de fausse couche, avec un OR de 0,993, ainsi qu’avec le nombre de fausses couches. Ces résultats sont restés cohérents dans les analyses ultérieures.

    Ces résultats indiquent que la carence en 25OHD et en vitamine D n’a pas d’impact sur les fausses couches. Les enquêteurs ont recommandé de futures données GWAS spécifiquement pour les femmes en âge de procréer et d’autres groupes ethniques.

    Référence

    Zhang F, Huang J, Zhang G et al. Aucune preuve d’une relation causale entre une fausse couche et la 25-hydroxyvitamine D : une étude de randomisation mendélienne. Hum Reprod Ouvert. 2024. est ce que je:10.1093/hropen/hoae011

    2024-03-08 23:54:06
    1709935708


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