Info Libé
Article réservé aux abonnés
Sous pression de groupes d’intérêts, le gouvernement s’apprête à abandonner une réforme ambitieuse du label ISR qui encadre «l’investissement socialement responsable». En réaction, un collectif a écrit à la Première ministre, la priant d’éviter une «institutionnalisation du greenwashing».
Bruno Le Maire l’avait joué bravache. «Nous souhaitons que tous les citoyens puissent financer des projets verts», déclarait en décembre 2017 le ministre de l’Economie et des Finances, en marge du One Planet Summit, quelques mois après son installation au sixième étage de Bercy. Près de six ans plus tard, cette ambition est questionnée par un collectif d’experts, de personnalités et d’organisations spécialisées dans la finance et la transition énergétique. «Dans un contexte d’urgence climatique qui exige la mobilisation de tous les leviers d’action disponibles, il serait incompréhensible aux yeux des épargnants que des fonds labellisés par l’Etat continuent d’investir dans des entreprises qui rehaussent leurs objectifs de croissance de leur production d’hydrocarbures», écrivent-ils dans un courrier commun adressé ce lundi 30 octobre à la Première ministre, Elisabeth Borne, et que Libération s’est procuré. Leur objectif : faire pression sur Matignon qui vient de récupérer le dossier de réforme du label ISR qui encadre «l’investissement socialement responsable» dont l’arbitrage doit avoir lieu dans les prochaines semaines.
Parmi les signataires, on trouve le climatologue Jean Jouzel,
pour un article qui peut être bien positionné sur Google.
#Jancovici #Jouzel #WWF #Greenpeace #collectif #interpelle #Borne #pour #contrer #lobby #bancaire #sur #les #énergies #fossiles #Libération
publish_date]