Les partis en course multiplient les actions sur le terrain pour convaincre les électeurs indécis
Les partis politiques israéliens ont intensifié leurs efforts le dernier jour de la campagne pour convaincre les électeurs indécis et apathiques de se présenter mardi.
Les bureaux de vote ouvriront dans la matinée pour les cinquièmes élections législatives en trois ans et demi.
Premier ministre Yaïr Lapid a visité dimanche la plateforme de gaz naturel de Karish et posé pour capturer l’instant. Il a déclaré que les revenus de la ressource naturelle aideront à lutter contre la hausse du coût de la vie, abordant un problème auquel les électeurs sont extrêmement sensibles.
Au siège de son parti Yesh Atid, des responsables ont déclaré que le travail des militants sur le terrain pourrait sortir de l’impasse qui afflige la politique israélienne depuis des années.
“Nous avons le potentiel d’une victoire sans précédent”, ont-ils déclaré alors que le parti mobilisait ses volontaires pour encourager les électeurs à se rendre le jour du scrutin.
Pour sa part, le chef de l’opposition Benjamin Netanyahu s’est présenté dimanche soir devant ses partisans à Or Yehuda, dans le centre d’Israël, après avoir de nouveau exhorté les électeurs ultra-orthodoxes à se rendre aux urnes dans leur fief de Bnei Brak samedi. Les partis ultra-orthodoxes sont une composante essentielle de sa future coalition.
Le président du parti Shas, Aryeh Deri, a également tenté de déstabiliser la gauche en déclarant dans une interview à Ynet lundi matin que si l’ancien Premier ministre Yitzhak Rabin, du parti travailliste, était en vie, “il voterait le Shas”.
Les députés du Likud ont multiplié les interviews à la télévision et à la radio dans la journée, aidés par Sara Netanyahu, très critiquée par les opposants politiques de son mari, mais figure populaire parmi les partisans du Likud.
Le chef de l’opposition a également cherché à renforcer le parti d’extrême droite Sionisme religieux, qui a prêté serment d’allégeance au Likud, estimant que voir Itamar Ben Gvir récupérer le poste de ministre de la Sécurité publique, s’il remporte les élections, était tout à fait envisageable.
Le grand parti de droite a également intensifié ses efforts sur les réseaux sociaux pour cibler de nouveaux électeurs potentiels.
Enfin, les parties qui sont pas certain de franchir le seuil d’éligibiliténotamment le Parti travailliste, le Meretz et les factions arabes ont multiplié les appels téléphoniques et envoyé leurs militants dans la rue pour convaincre les électeurs.