A la rencontre des auteurs d’Astérix

SImaginons des Romains remerciant les gens pour les coups, des banquets de village sans viande, des Gaulois nous saluant poliment. Ce serait une antiquité plus soignée, et aussi un monde comique meilleur. Sauf qu’un sanglier est plus facile à dessiner lorsqu’il est rôti que lorsqu’il est de bonne humeur dans un pré. Didier Conrad l’a tout de suite remarqué.

Mais c’est exactement ce qui se passe dans le quarantième tome d’Astérix, “L’Iris blanc”, qui paraît aujourd’hui, pour lequel l’auteur de bande dessinée Fabrice Caro alias Fabcaro et le dessinateur Didier Conrad ont travaillé ensemble pour la première fois. Jean-Yves Ferri, l’auteur des histoires des cinq derniers tomes, est actuellement en congé sabbatique. Et César est bouleversé. Le moral de ses troupes laisse beaucoup à désirer, les soldats se plaignent que l’appel au combat est excessif et que les coups de poing et de couteau constants sont toxiques pour leurs nerfs.