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C’est la région d’Espagne avec l’espérance de vie la plus élevée (84,6 ans)

C’est la région d’Espagne avec l’espérance de vie la plus élevée (84,6 ans)

Selon les données de l’Institut National de la Statistique (INE), correspondant à l’année 2021, la Comunidad de Madrid est à nouveau la communauté autonome avec l’espérance de vie à la naissance la plus élevée, avec 84,63 ans. Ainsi, les madrilènes nées aujourd’hui atteindront en moyenne 87,14 et les hommes 81,81. En Espagne, la statistique en 2021 est de 83,07 ans, avec près de 86 ans (85,83) pour les femmes et 80 (80,27) pour les hommes.

Derrière Madrid se trouve la Navarre, qui atteint 84,28 dans la moyenne pour les deux sexes. Selon ces chiffres, Madrid a pratiquement récupéré les chiffres de 2019, lorsqu’il atteignait 84,99 ans, le plus élevé du pays, alors qu’en 2020, ce chiffre était assimilé aux résultats nationaux, en particulier 82,33. L’espérance de vie est liée à l’incidence des principales causes de mortalité, qui en Espagne sont le cancer et les maladies cardiovasculaires. Viennent ensuite les maladies non transmissibles telles que le diabète sucré, les maladies respiratoires chroniques, les problèmes de santé mentale et les maladies musculo-squelettiques.

Lire aussi  Les multiples facteurs de risque du vieillissement cognitif et de la maladie d'Alzheimer sont souvent communs mais ne se chevauchent pas toujours. Une étude menée par des chercheurs de l'Université de Liège examine ces facteurs et distingue ceux sur lesquels nous n'avons aucune prise et ceux que nous pouvons influencer. Parmi les facteurs modifiables, la réserve cognitive, qui comprend un niveau d'éducation élevé, un style de vie actif, une profession complexe, des activités culturellement enrichissantes, de l'exercice physique, un réseau social solide et la maîtrise de plusieurs langues. Ces éléments favorisent la flexibilité mentale et offrent des chemins alternatifs lorsque les voies cérébrales traditionnelles sont moins efficaces en raison du vieillissement ou de la maladie.L'état affectif et la charge allostatique, une usure biologique liée à l'adaptation constante de notre organisme à l'environnement, ont également un rôle à jouer dans le vieillissement cognitif. De mauvais symptômes dépressifs ou une anxiété élevée sont associés à un risque accru de maladie d'Alzheimer. Une mauvaise gestion de la charge allostatique, qui peut entraîner des problèmes de santé tels que l'hypertension, le diabète ou l'inflammation chronique, est également liée à une cognition moins bonne.Le sommeil joue également un rôle crucial dans le vieillissement cognitif. Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité est associé à un risque accru de déclin cognitif et de maladie d'Alzheimer. Les jeunes, qui sont de plus en plus exposés aux écrans, sont particulièrement concernés. Les comportements socio-électroniques, tels que l'utilisation tardive de smartphones et de tablettes, perturbent les rythmes veille-sommeil et peuvent entraîner des problèmes d'insomnie chronique. La privation de sommeil chez les jeunes générations peut accélérer le vieillissement cognitif.Une théorie intéressante dans le lien entre le sommeil et la maladie d'Alzheimer est celle de la fonction glymphatique. Elle suggère que pendant le sommeil, la circulation du liquide céphalorachidien élimine les substances toxiques accumulées dans le cerveau pendant l'éveil. Un sommeil insuffisant empêcherait cette élimination et favoriserait l'accumulation de protéines toxiques liées à la maladie d'Alzheimer.Selon les chercheurs de l'Université de Liège, le lien entre le sommeil et la maladie d'Alzheimer fonctionne dans les deux sens. Les protéines amyloïdes et tau présentes dans le cerveau perturbent le sommeil, tandis qu'un sommeil perturbé favorise l'accumulation de ces protéines toxiques.Cependant, il y a des mesures d'hygiène de vie que nous pouvons prendre pour favoriser un sommeil de meilleure qualité et améliorer les fonctions cognitives. L'exercice physique, le maintien d'une routine de sommeil, la réduction de la consommation de caféine et d'autres stimulants en soirée peuvent tous contribuer à un sommeil de meilleure qualité. Il est également important de limiter les siestes diurnes excessivement longues chez les personnes âgées, car elles peuvent nuire aux performances cognitives, en particulier à la mémoire épisodique.En conclusion, il est crucial de prendre en compte tous les facteurs de risque du vieillissement cognitif et de la maladie d'Alzheimer, en se concentrant à la fois sur ceux que nous ne pouvons pas changer et sur ceux sur lesquels nous avons un certain contrôle. Une bonne gestion de la santé mentale, de la charge allostatique et du sommeil peut contribuer à prévenir le déclin cognitif et à promouvoir un vieillissement en bonne santé.
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