L’OMS appelle à la vigilance et à la transparence
L’Organisation mondiale de la santé a appelé jeudi les pays à être vigilants et transparents face à une rare épidémie de plus de 3 200 cas de monkeypox dans le monde, en attendant une décision sur le lancement ou non de l’alerte la plus élevée. Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé a réuni jeudi des experts internationaux pour déterminer si la situation constitue une “urgence de santé publique de portée internationale”, comme elle l’a fait avec la pandémie de Covid-19.
La décision devrait en tout cas être connue vendredi.
Plus de cas réels
Il y a eu une augmentation inhabituelle des cas de variole du singe depuis mai en dehors des pays d’Afrique de l’Ouest et centrale où le virus circule naturellement. La région européenne est l’épicentre de la propagation du virus.
« Nous avons besoin que tous les pays restent vigilants et renforcent leurs capacités pour prévenir la transmission du virus monkeypox. De nombreux pays ont peut-être manqué des occasions d’identifier des cas, y compris ceux qui n’ont pas été transmis”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. J’y suis allé récemment lors d’un voyage.
L’Organisation mondiale de la santé estime que le nombre réel de cas est probablement plus élevé et pense que le virus doit s’être propagé avant l’épidémie actuelle – peut-être depuis 2017 – sans révéler sa transmission.