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27e édition des Foulées de la cathédrale, à Chartres : un parcours gravé dans la pierre

27e édition des Foulées de la cathédrale, à Chartres : un parcours gravé dans la pierre

Depuis sa première édition en 1995, toute modification se fait avec mesure sur les Foulées de la cathédrale. A trois jours de la 27e édition, ce samedi 25 juin, le mieux placé pour en parler, c’est son organisateur “historique”, Patrick Esnault : « Les Foulées, depuis la naissance de l’épreuve, c’est avant tout la cathédrale, Chartres intra-muros et on s’y tient », détaille le sexagénaire, responsable de la section course à pied de l’ASPTT Chartres, qui coorganise l’événement avec L’Echo Républicain.

Déménagement place des Épars

Les rares changements intervenus depuis que la plus célèbre course hors stade du département a changé de siècle résident dans deux modifications d’ordre logistique. Avec les affluences records enregistrées jusqu’en 2019 (près de 2.000 personnes engagées sur les seules Foulées, 4.000 sur les Foulées roses), la tenue des départs et arrivées au pied du célèbre monument était devenue impossible.

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« C’était même devenu dangereux avec le mobilier urbain, les plots, les trottoirs. On s’est donc redirigé vers la place des Épars pour le site d’arrivée à compter de 2016. Sachant qu’il y a déjà une fréquentation touristique importante à cette période », détaille Patrice Godard, membre de l’équipe restreinte de trois concepteurs de tracés, depuis le début des années 2010 (Patrick Esnault et Thierry Jeille complètent le trio).

Désormais, on a quand même deux ascensions de la rue Saint-Pierre. Ce qui n’est pas rien.

Un autre changement intervenu en 2018 a aussi modifié la donne. Le passage de trois à deux boucles a induit un changement notable au niveau du parcours, en 2018. Les trois « escalades » de la redoutable rue Saint-Eman ont été réduites à deux, notamment pour des raisons d’embouteillage, avec des premiers concurrents trop rapidement sur les talons des retardataires. Un parcours de fait plus “abordable” ?

« Désormais, on a quand même deux ascensions de la rue Saint-Pierre. Ce qui n’est pas rien », ajuste Patrick Esnault, qui défend vaille que vaille la stabilité du parcours. « Les participants, pour la plupart, veulent pouvoir comparer leur performance d’une année sur l’autre. Lorsque l’on modifie des choses, c’est essentiellement qu’on y est contraint », poursuit-il.

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À l’image de la fermeture des jardins de l’évêché que Sylvain Dodé et Julie Chuberre Dodé, les lauréats de l’année passée, et consorts ne peuvent plus traverser depuis 2019, des travaux rue des Bouchers ont conduit à un ajustement avec un passage par la rue du Petit change et du Puits de l’Ours, qui rallonge le parcours d’une centaine de mètres (9,9 km). L’avantage d’une course populaire et non officielle, comme l’est par exemple, le semi-marathon de Chartres…

David Berthelem

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