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12 types de missiles identifiés entre les mains des Houthis du Yémen

12 types de missiles identifiés entre les mains des Houthis du Yémen

2024-01-25 14:14:43

Principalement iranien, ou mises au point et mises à jour de vieilles fusées chinoises, et même soviétiques. Le nombre de missiles dont disposent les rebelles Houthis sur leurs bases Yémen C’est un secret non divulgué, mais l’US Navy connaît ses classes. Et ils ont 12 types identifiés pour agir dans la réponse anti-missile du système de défense Aegis depuis les navires de mission Gardien de la prospérité…ou de neutraliser dans leurs silos et batteries avec les les attaques au sol qui se produisent depuis deux semaines.

Selon les rapports dont disposent les forces navales opérant dans la zone de la mer Rouge et du golfe d’Aden (dont une frégate espagnole dans le cadre de la mission anti-piraterie Atalanta), la panoplie de roquettes antinavires des Houthis est composée de missiles de croisière (équipés d’ailes pour le vol) et missiles balistiques (trajectoire balistique, lancée à haute altitude).

Parmi les premiers, il y a eu une étape de la rébellion Houthi dans laquelle les plus abondants, et presque les seuls, étaient les Rubezde fabrication soviétique et avec portée de 80 kilomètres. Il s’agissait des missiles dont disposaient les forces armées yéménites avant le début de la guerre civile dans ce pays.

Mais avec le début de la rébellion, les milices fondamentalistes d’orientation chiite du Yémen ont reçu Les vastes stocks de bombes volantes de l’Iranau point de disposer de l’arsenal considérable que possède désormais États Unis et le Royaume-Uni Ils essaient de détruire.

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Évolution

En 2014, le premier don iranien, certifié par les analyses périodiques de Military Balance – publication de référence dans le domaine des armes et du matériel militaire – consistait en d’anciens missiles balistiques SAM de fabrication soviétique, transformés en modèle Mohit pour l’Iran.

Neuf ans plus tard, en septembre dernier, à l’occasion du neuvième anniversaire du coup d’État qui a déclenché la guerre, les Houthis ont montré des missiles balistiques à longue portée lors d’un défilé militaire Typhon (également appelé touffan), variante des missiles iraniens Ghadr, avec une portée allant jusqu’à 1 900 kilomètres.

Photo d’un lancement de missile diffusé par l’armée iranienne le 19 janvier. EFE


Or, parmi les roquettes balistiques des Houthis, la plus nombreuse pourrait être la Asefune conversion iranienne de son missile Fateh qui atteint des cibles à 300 kilomètres.

Les roquettes considérées par les experts comme les plus dangereuses en raison du rapport précision/portée (également les moins nombreuses dans l’arsenal Houthi) sont les Triste, une création yéménite basée sur l’accordage du Paveh abandonné par l’Iran. Ce modèle et un modèle ultérieur, Qods 4 oui Qods Z-0disposent de 800 kilomètres d’autonomie, en vol guidé par radar.

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Dans la panoplie Houthi, on trouve aussi des roquettes chinoises, comme la C-801, rénovée par les rebelles après leur saisie dans les arsenaux du Yémen d’avant-guerre et s’est transformé en fusée Al-Mandeb 1pour les attaques contre des navires proches (pas plus de 20 milles) du littoral.

Systèmes modernes

La vague actuelle d’attaques contre des navires marchands à destination d’Israël – ou d’autres destinations – dans le mer Rouge Cela ne se fait pas uniquement avec des missiles. Les Houthis lancent également drones suicides contre les navires. Dans cette spécialité, la milice rebelle chiite yéménite a deux modèles clairement d’inspiration iranienne, le Samad à divers degrés (2, 3 et 4) et le Wahid, basé sur le drone Shahed. Grâce à lui, le régime des ayatollahs s’est doté d’un dispositif autonome capable d’atteindre des cibles situées à 2 500 kilomètres.

À plusieurs reprises, les porte-parole des Houthis ont déclaré avoir propres ingénieurs pour la maintenance de ces avions sans pilote, ainsi que le réglage et la modernisation des missiles. Son contingent de techniciens aurait reçu une formation au cours des cinq dernières années en Russie, en Syrie, en Iran et en Corée du Nord, comme l’ont également admis les porte-parole de la milice houthie.

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Entre 2016 et 2023 seulement, les marines américaine, française, saoudienne, australienne et britannique ont intercepté 17 expéditions majeures d’armes en provenance de L’Iran, selon un décompte réalisé par le Middle East Institute.

Toutes ces expéditions ne contenaient pas uniquement des missiles (parmi eux, des modèles qui ne sont pas spécifiquement mentionnés ici). roquettes antichar), également une technologie très moderne. La part des systèmes de guidage, indispensables pour moderniser toute vieille fusée, est importante dans ces expéditions.

Ce cadeau équipe des missiles balistiques Burkan 2H, Mayun, Al Bahr et Faleq, de la même manière que la fusée Al Quiam d’Iran. Tous avec plus de 1 000 kilomètres de rayon d’action.

Une telle prolifération de roquettes antinavires dans le détroit stratégique de Bab le Mandeb a conduit à une militarisation croissante et intense de la mer Rouge, comme le souligne un rapport prévisionnel du Middle East Institute publié le 20 octobre, dès le début des attaques contre des navires civils. Il semble que l’opération Gardien de la prospérité, à laquelle un groupe de pays de l’UE souhaite désormais se joindre, ne sera pas un court épisode.



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