En 2018, Zilingo aurait dépensé 1 million de dollars pour envoyer un certain nombre d’influenceurs des médias sociaux au Maroc pour une extravagance de trois jours, comprenant des balades à dos de chameau, un voyage en montgolfière, des cours de yoga et des dîners gastronomiques.
Cependant, une source a déclaré à Bloomberg que la campagne de marketing était un “flop massif” car elle n’a attiré que 10 000 nouveaux utilisateurs au lieu du million de clients prévu.
L’entreprise n’a pas déposé d’états financiers annuels, une exigence de base pour toutes les entreprises de sa taille à Singapour, pendant deux ans – 2020 et 2021 – et la pandémie de COVID-19 a également secoué les revenus de Zilingo.
Les choses ont atteint leur paroxysme lorsque le PDG et co-fondateur, Ankiti Bose, a été suspendu en avril dernier après une enquête sur les comptes de la start-up après que des plaintes concernant de prétendues irrégularités financières ont été soulevées.
Plus de 100 employés sont partis à la suite de cette décision et un mois plus tard, Bose a été licencié, Zilingo déclarant alors qu’il se réservait le droit d’intenter une action en justice appropriée.
La société a continué de réduire ses effectifs et a également supprimé davantage de postes de direction, le directeur financier Ramesh Bafna ayant quitté en mai dernier, bien qu’il n’ait occupé ce poste que pendant deux mois, suivi du directeur de l’exploitation Aadi Vaidya.
Selon Bloomberg, le dernier effectif de Zilingo s’élevait à moins de 100 employés en Inde, en Indonésie, au Sri Lanka et au Bangladesh.
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