Retrouvez et réécoutez le chanteur guyanais et sa flûte traversière de retour cette année avec l’album intitulé “Yann Solo”. Yann Cléry y tourne provisoirement la page “patrimoine guyanais et modernité” pour explorer ses inspirations et désirs musicaux personnels. Confidences soufflées au creux de “L’Oreille est hardie”.
L’Oreille est hardie vous propose de réentendre sa rencontre, pour son nouvel album qui sortait il y a quelques mois, avec le musicien guyanais Yann Cléry. Bien que celui-ci soit fan de littérature de science-fiction, il n’a pas choisi le titre de cet album en clin d’œil au personnage de la saga Guerres des étoiles de Georges Lucas ! En fait, Yann Cléry a choisi le titre Yann Solo pour ce qu’il dit et sous-tend : “cette fois-ci, je signe tout seul mon album de A à Z”, c’est aussi simple que cela. Pour connaître la genèse de cet album Yann Solo écoutez les confidences de Yann Cléry dans L’Oreille est hardie:
Pour échanger avec L’Oreille… Yann Clery nous a invité dans son studio d’enregistrement installé non loin des Grands Boulevards à Paris. Ça et là, quelques appareils et autres instruments électroniques, batterie, claviers, sont disposés dans la pièce. Et pour les besoins de l’interview, il prépare son instrument fétiche : sa flûte traversière – nous lui avons en effet demandé de répondre en musique à une série de questions, improvisant ainsi ses réponses à la flûte ! Moment savoureux à retrouver et écouter dans le podcast.
C’est donc là, dans ce “laboratoire” pour reprendre son expression, qu’il a principalement composé cet album en solo. Tout seul… à deux-trois exceptions près : deux musiciens sont venus lui prêter assistance côté claviers et batterie sur quelques morceaux et l’un des titres (Starter) est cosigné par Queen Omega.
Ce nouvel opus marque un temps de rupture avec les travaux précédents du musicien guyanais. L’album Yann Solo se veut plus physique et moins cérébral, plus ludique et dansant également. Et si Yann Cléry ne déroge pas à son envie ou besoin de mélanger les rythmes de sa Guyane avec des sonorités plus modernes, la fusion s’avère ici plus brûlante.
Le rap, le dancehall, l’afro punk et même un soupçon de rock se fréquentent et tutoient le créole et les rythmes guyanais. Moins de morceaux instrumentaux : Yann Cléry y chante davantage et semble prendre à cet exercice un plaisir de plus en plus affirmé.
Côté ambiance, l’album Yann Solo n’est pas en reste : des titres remplis d’énergie, ce dont l’artiste ne manque pas, des gimmicks vocaux et instrumentaux efficaces, de l’humour dans les textes et dans son interprétation, des clins d’œil appuyées aux musiques qu’il aime et qu’il écoute (et donc orientées rap, dancehall, afro-beat…)
Un mix d’inspirations et à l’arrivée une mixture musicale offrant de nouvelles facettes de Yann Cléry, facettes plus personnelles, plus malicieuses et plus ludiques de l’artiste. Et à l’écoute, ça lui réussit plutôt bien, prouvant qu’accompagné ou en solo, il sait indéniablement user de ses talents.
Et (re)découvrez un artiste qui, pour cet album Yann Solo a décidé une fois pour toutes de continuer de faire sa musique sans compromis, refusant de céder aux modes. Un album qui n’est donc que le reflet de ce qu’il est…
Yann Cléry dans L’Oreille est hardie c’est par ICI:
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