Le Wall Street Journal a publié un éditorial appelant l’administration du président Joe Biden à répondre au récent incident impliquant le drone américain MQ-9 Reaper en envoyé des missiles à longue portée en Ukraine.
Expliquant une telle position, la publication note que la décision de l’armée russe d’attaquer le drone américain dans l’espace aérien neutre montre l’intention du Kremlin de poursuivre ses actions agressives.
Le drone Un MQ-9 Reaper s’est écrasé en mer Noire près de la Crimée, après avoir été intercepté par un avion de chasse russe. Les responsables américains ont déclaré que le jet de l’armée de l’air russe avait largué du carburant sur le drone américain, puis était entré en collision avec son hélice.
Le ministère russe de la Défense affirme qu’il n’y a pas eu de collision et que l’appareil est tombé tout seul.
“Certains ont averti que cet épisode est un rappel du risque de guerre entre les États-Unis et la Russie – et c’est pourquoi ils devraient retirer leur soutien à l’Ukraine. Mais le drone est opéré dans l’espace aérien internationalet Poutine veut faire de la mer Noire son lac privé”, écrit le Wall Street Journal.
La Russie escalade peut-être, mais cette situation confirme que Poutine est l’agresseur et que ses ambitions ne se limitent pas à l’Ukraine.
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Tension en mer Noire
Biden a maintenant plus de raisons d’agir “qu’il aurait dû entreprendre il y a longtemps : donner à l’Ukraine les armes pour vaincre”. Le Wall Street Journal répertorie les missiles tactiques qui peuvent frapper profondément derrière les lignes russes, ainsi que les drones MQ-9 Reaper eux-mêmes.
Les auteurs de l’éditorial affirment que l’une des raisons du refus de Washington de fournir de telles machines à l’Ukraine est la crainte qu’elles ne tombent entre les mains des Russes et qu’ils volent les technologies concernées. Aujourd’hui, cependant, l’armée russe essaie de sauver les restes des drones de la mer Noire, et le Pentagone affirme qu’il ne leur restait plus rien de précieux après l’action américaine.
“Cela montre que les risques associés à la fourniture du MQ-9 à l’Ukraine sont acceptables – et compensés par les avantages d’une plate-forme qui peut rester en l’air pendant des jours et effectuer une reconnaissance à longue distance”, indique l’article.
Les auteurs poursuivent : “L’administration Biden a construit sa politique envers l’Ukraine sur ses propres craintes quant à la réaction du président russe, mais l’accident de drone est la dernière preuve que Poutine est prêt à prendre tous les risquesqu’il pense pouvoir s’en tirer.”
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Le drone se trouve à plus d’un kilomètre de profondeur
“Biden préférera peut-être laisser tomber sans conséquence et se contenter de sa propre retenue. Mais il n’aimera pas les décisions qu’il devra prendre si la Russie intensifie et abat un avion piloté par des pilotes militaires américains”, a conclu le journal. .
