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Wisent – L’acceptation. Le chagrin.

Wisent – L’acceptation.  Le chagrin.

2023-11-27 11:00:42

(c) Marco Chrystl

Il existe des maisons de disques que vous associez automatiquement à des sons plus durs. DevilDuck n’en fait certainement pas partie, il est avant tout connu comme un foyer de disques indie, folk et alternatifs avec un grand sens du style. Que le Quatuor de Leipzig Bison C’est un peu surprenant, mais difficile d’échapper à leur puissance post-hardcore. Mais pas seulement : “L’acceptation. Le chagrin.” est le premier album concept de l’histoire du label et en même temps le premier long-player complet du groupe, qui traite de manière agressive la tristesse, le chagrin et la réflexion, et n’a pas peur du tabac fort.

Ce qui se passe ici est déjà indiqué dans le titre de l’ouverture : « Lullaby To The Lost » avance avec grâce et en même temps de manière brisée. La tête est relevée convulsivement, mais la vie intérieure détruite refait de plus en plus surface. Les attaques explosives en colère sont utilisées à plusieurs reprises comme outil stylistique émotionnel, tandis que le chant est incroyablement lourd. « Invincible » adopte une approche plus vive, quoique plus mélodique. Des nuances presque punk se mélangent au refrain, tandis que la source de troubles tout autour lutte pour retrouver son calme et lutte contre le déséquilibre mental. Et puis réapparaît, ce principal hymne, qui riposte courageusement.

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La lutte joue un rôle dans le travail musical de Wisent, car même si l’on s’efforce d’être accepté, cela ne se passe pas toujours comme on pourrait l’imaginer. L’hésitation et l’hésitation répétées de «Alone In The Nothingness», qui trouve néanmoins des notes d’un autre monde d’espoir déguisé au milieu d’une obscurité profonde, s’intègre à merveille dans le tableau, semble venimeuse et inconfortable, rencontre une lueur d’espoir avec les approches post-black metal. Ceci est surprenant, mais est encore davantage cultivé dans le final « Over The Horizon ». La panique en colère et l’auto-indulgence bestiale s’intègrent étonnamment bien dans le son de Wisent. En comparaison, « Martyr » semble relaxant, méditatif et pourtant légèrement dérangeant avec son côté accrocheur déguisé.

Une nervosité constante entoure cette œuvre d’une précision étonnante. Les filets, les doubles fonds et la lassitude explicite du monde deviennent des instruments de compréhension là où une autre perspective fait défaut. Vous ne savez pas vraiment comment décrire « l’acceptation ». The Sorrow. » est destiné à capturer et à traiter, ce qui correspond parfaitement au sujet. Wisent remporte le jackpot, car ils font un sacré bon travail en réunissant des émotions contradictoires et en les habillant de sons nerveux. Le post-Hardcore pour auditeurs avancés – tantôt un peu plus mélodique, tantôt rock hard – sait inspirer. Vous devrez faire attention à ces messieurs à l’avenir.

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Note : 8/10

Disponible à partir du : 1er décembre 2023
Disponible via : DevilDuck Records (Indigo)

Facebook: www.facebook.com/wisentband

Mots clés: post-hardcore, critique, l’acceptation du chagrin, sage

Catégorie: Magazine, Critiques



#Wisent #Lacceptation #chagrin
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