Le 13 septembre 2023, le président kényan William Ruto à Nairobi. La région subit une catastrophe qui devrait le pousser à demander de l’aide pour l’urgence climatique en Afrique lors de la 28e Conférence des parties sur le climat (COP28) à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Avant même l’ouverture de la conférence, le Kenya, l’Ethiopie et la Somalie ont été frappés par des inondations catastrophiques, faisant des centaines de morts et plus d’un million de déplacés. Le président a réuni les délégations africaines en septembre à Nairobi lors du premier Sommet africain de l’action pour le climat, où il a souligné l’injustice que subit l’Afrique en tant que continent très vulnérable au changement climatique malgré ses faibles émissions de gaz à effet de serre. William Ruto a été désigné pour porter la déclaration des pays africains à la COP28 en raison de sa position en tant que président en exercice du Comité des chefs d’Etat africains sur les changements climatiques de l’Union africaine.
En plus des difficultés climatiques qu’il traverse, le Kenya est un acteur majeur dans les questions climatiques en Afrique. Le pays génère 90 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables et a accueilli un sommet international sur la lutte contre la prolifération des déchets plastiques en novembre. Cependant, l’approche de William Ruto en faveur des crédits-carbone a été critiquée par certains, craignant qu’il ne profite de la légitimité du continent à des fins personnelles. Malgré ces critiques, l’Afrique se présente avec de nombreux atouts à la COP28, notamment son potentiel en énergies renouvelables. William Ruto est déterminé à faire avancer la lutte contre le changement climatique lors de cette conférence.
