Western-made Components Found in Kamikaze Drones: Implications for Ukraine’s Conflict

Des drones Shahed-136 utilisés par les forces russes en Ukraine sont équipés de microprocesseurs et de semi-conducteurs provenant de pays occidentaux. Selon un rapport de l’ONG Partenariat international pour les droits humains (IPHR), en collaboration avec la Commission indépendante de lutte contre la corruption en Ukraine (Nako), Truth Hounds et le cabinet d’avocats Global Diligence, des composants produits par 18 entreprises américaines, allemandes et japonaises ont été retrouvés dans ces drones. Les drones, d’origine iranienne, sont largement utilisés par la Russie dans le conflit en Ukraine. Le rapport souligne l’importance de ces composants pour l’effort de guerre russe et estime que sans eux, la Russie ne serait pas en mesure de produire des systèmes d’armes sophistiqués cruciaux dans cette guerre. L’analyse des drones abattus a révélé la présence de plus de trente composants occidentaux, provenant notamment de sociétés américaines telles que Texas Instruments et Analog Devices, d’une entreprise japonaise, d’une entreprise canadienne, d’une société allemande et d’une société suisse. Certaines entreprises interrogées ont exprimé leur étonnement quant à la présence de leurs produits dans des armes russes, affirmant ne pas vendre en Russie, en Biélorussie ou en Iran. Le rapport souligne également la responsabilité des grandes entreprises dans la surveillance de leurs chaînes d’approvisionnement afin d’éviter toute complicité indirecte dans de graves violations des droits humains. Les drones Shahed-136 auraient été utilisés par les forces russes pour cibler des infrastructures civiles en Ukraine, entraînant la destruction ou les dommages de plusieurs bâtiments civils et infrastructures critiques, ainsi que la mort de civils et de nombreux blessés. Ces attaques pourraient constituer des violations graves du droit humanitaire international et des crimes de guerre.