Près de 3 000 festivaliers ont assisté à la première soirée de Welcome in Tziganie. Samedi, malgré la pluie, le public était au rendez-vous et satisfait.
Le festival a commencé en grande pompe ce vendredi 28 avril. Près de 3 000 festivaliers ont assisté à la 16e édition de Welcome in Tziganie à Seissan. À 20 heures, les personnes en attente pour entrer sur le site s’étendaient sur plusieurs mètres. Les amateurs du folklore balkanique sont impatients et sifflent, chantent et dansent aux airs de leurs groupes préférés. Non loin de là, des campements de fortune sont montés. Yann, Arnaud et leur groupe d’amis ont monté leur tente sur le parking du centre commercial à proximité. “Nous venons d’Albi pour la soirée, avec ce beau temps, nous allons nous amuser”, plaisante Yann. La fête a commencé. Quelques minutes plus tard, nous les retrouvons à l’intérieur du festival.
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L’ambiance était de la partie, les premières notes résonnaient déjà. Monika Lakatos & The Gipsy voices ont conquis le public qui en redemande. Cela a été le cas avec Karandila Orkestar et Ivo Papasov. La foule dansait frénétiquement, consciente d’être venue pour quelque chose.
Plusieurs nationalités de festivaliers étaient présentes, notamment des Espagnols, des Allemands et même des Anglais. La route a été longue, mais cela en valait la peine. “Je ne m’attendais pas à ça, c’est vraiment énorme”, confie une jeune festivalière qui attend son tour à la buvette. L’organisation en était satisfaite et le pari était remporté.
David est un habitué du festival, originaire du Béarn, il a connu les tout débuts de l’événement il y a une dizaine d’années. “C’est un copain qui m’a fait découvrir le festival, on a rencontré la fanfare qui nous a dit que c’était un événement génial et on y retourne tous les ans”, confie-t-il. Des expériences qui l’ont même poussé à intégrer un groupe de musique balkanique.
Entre chaque concert, une fanfare enflammait le festival.
Alors que la première soirée était quasiment complète, samedi, quelques gouttes de pluie n’ont pas empêché les fans de Soviet Suprem, Ionica Minune ou Energy Band de retourner. Malgré un temps menaçant, une pluie d’artistes dont certains étaient présents pour leur unique date française, a inondé la scène musicale de Seissan. Une fois de plus, le public était satisfait, et les paillettes étaient de sortie pour la plupart.
En famille, entre amis ou même entre collègues, “Tziganie” accueille un public hétéroclite venu de tous horizons. Amateurs, curieux ou même fans inconditionnels des sonorités tziganes mêlant pop, rock ou reggae, même les plus réticents ou timides n’ont pas pu résister à participer dans la fosse.
Immersion en Tziganie
Et pas le temps de s’ennuyer sur le site, avant les concerts ou entre chaque changement de scène. Le festival Off a investi le parc du théâtre de verdure en proposant de nombreuses animations : concerts, restitutions, spectacle jeune public, tente de cinéma, etc. La cartomancie, les tatouages et les stands artisanaux ont attiré beaucoup de visiteurs séduits par ces initiatives.
Ambiance assurée sous le chapiteau principal entre deux averses.
Rester dans le Gers ou bouger ? Pour voyager, il suffisait de se promener dans les allées du festival. Pour boire et manger, inutile de payer un billet d’avion puisqu’il était possible de se rendre à l’un des nombreux food-trucks ou restaurants proposant des spécialités venant des Balkans.
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Rendez-vous à partir de 17 heures 30, ce dimanche, pour la dernière journée. Au programme : à 19 heures, Rozaje, à 21 heures, Ekrem Mamutovic feat Bojan Sabanovic, à 23 heures, Dubioza Kolektiv, à 01h, Kultur Shock. Informations sur le site www.welcome-in-tziganie.com.
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