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Volkswagen affirme que trois usines de batteries suffisent pour l’Europe

Volkswagen affirme que trois usines de batteries suffisent pour l’Europe

Dans les plans d’électrification du groupe Volkswagen, il y a deux chiffres qui sont restés inchangés depuis qu’il a présenté son Power Day en 2021. Le premier d’entre eux est la capacité annuelle de 240 GWh de ses usines de batteries ; la seconde, que six d’entre eux seraient construits en Europe.

Pour l’instant, le consortium n’a démissionné d’aucun d’entre eux, mais le directeur de la filiale PowerCo, Thomas Petitresponsable de tout ce qui concerne la production d’accumulateurs, a déclaré que “les besoins européens sont couverts jusqu’en 2028 avec les trois usines confirmées”, lors d’une visite à l’usine de Salzgitter un jour avant la présentation des résultats annuels.

Les trois sites qui ont le feu vert sur le Vieux Continent sont Salzgitter (Allemagne), Skelleftea (Suède) et Sagunto (Espagne). Les travaux de ce dernier débuteront vendredi prochain et sera opérationnel en 2026 pour desservir les trois usines automobiles du groupe dans la péninsule ibérique, ainsi que le reste de l’Europe par voie maritime.

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Bien que Volkswagen maintienne l’objectif d’une capacité annuelle de 240 GWh, le nombre final d’usines pourrait être réduit. “La construction de cinq ou six usines de batteries en Europe dépendra de la stratégie d’incitation de chaque pays”, a déclaré Schmall. Le même lundi, le consortium allemand a confirmé avoir choisi la ville canadienne de Saint Thomas, entre Toronto et Windsor, pour construire sa première usine de batteries en Amérique du Nord.

Le groupe n’a pas confirmé le montant de l’investissement ni la capacité de l’usine, mais en août 2022, il a laissé entendre que sa première usine en Amérique du Nord aurait environ 20 GWh. Pour l’ensemble du continent, ils ont estimé qu’ils auraient besoin entre 60 et 100 GWh.

La décision de choisir le Canada est influencée par la Loi sur la réduction de l’inflation (IRA) du Joe Biden, qui encourage les véhicules électriques avec des composants nord-américains. De plus, le pays a une forte présence de ressources minières et l’accord de libre-échange CETA avec l’Union européenne, qui lui offre des incitations fiscales.

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Moins de ventes, plus de profits

Le groupe Volkswagen a consolidé une tendance que les constructeurs automobiles présentent depuis le début de la crise des semi-conducteurs : malgré la vente de moins d’unités, ils enregistrent des revenus et des bénéfices plus élevés. “La baisse de la demande en Europe de l’Ouest, notamment en Allemagne, et en Chine, nos principaux marchés, a été compensée par la politique des prix.”

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les livraisons ont clôturé l’année à 8 263 000 unités, soit 7 % de moins qu’il y a un an. La facturation progresse de 11,6%, à 279 232 millions d’euros, avec une marge opérationnelle de 7,9% et un résultat net de 15 836 millions, soit 2,6% de plus.

Les divisions du marché de volume – Volkswagen, Seat, Cupra, Skoda et VW Véhicules Utilitaires – ont réalisé une marge opérationnelle de 3,6%, une légère amélioration de deux dixièmes de pourcentage par rapport à l’année dernière. Les marques premium se sont toutes démarquées avec une rentabilité à deux chiffres : Audi (11,3 %), Porsche (18,6 %), Bentley (20,9 %) et Lamborghini (25,9 %) en ont toutes profité. A l’horizon 2023, le groupe vise un rendement compris entre 7,5% et 8,5%.

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Seat a réussi à clôturer l’année sur un résultat positif, notamment “en raison des effets positifs du mix et de la réduction des coûts”, avec un bénéfice net de 33 millions d’euros, contre 233 millions de pertes en 2021. Cela aurait été considérablement supérieur de ne pas avoir fait face à un coût de restructuration de 244 millions. La facturation progresse de 13,8 %, à 10 900 millions d’euros. La marge d’exploitation s’est établie à 0,3 %, une nouvelle amélioration par rapport aux 2,4 % négatifs de l’année précédente. Sur les 420 091 véhicules produits, 249 459 (-27 %) étaient de la marque Seat et 170 632 (+108,5 %) de Cupra.

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