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Voici l’indemnité de discontinuité pour ceux qui travaillent dans le spectacle. Les manifestations: «Un document»- Corriere.it

Voici l’indemnité de discontinuité pour ceux qui travaillent dans le spectacle.  Les manifestations: «Un document»- Corriere.it

2023-08-31 20:30:04

Le monde du divertissement le réclamait depuis des décennies et nous avons finalement réussi à y parvenir, laissez-moi vous le dire, même dans un laps de temps relativement court. Ainsi le ministre de la Culture, Gennaro Sangiuliano, s’est félicité le 28 août de l’approbation en Conseil des ministres du projet de décret législatif qui consacre l’indemnité de discontinuité au profit des travailleurs du spectacle. La loi de délégation date du 15 juillet 2022, mais la question – comme le souligne Sangiuliano lui-même – est ancienne. Et cela concerne tous ces gens qui, lorsque le rideau tombe ou qu’une tournée se termine, se retrouvent dans une condition comparable au chômage, tout en continuant à créer, produire ou préparer le prochain spectacle. ce qu’on appelle un travail discontinu, même si la rémunération est discontinue, plus que le travail.

Loin du principe

Le processus législatif mis en place sous le gouvernement Draghi par les commissions du Travail et de la Culture, visant à réguler l’ensemble du secteur sans distinction entre salariés et indépendants, est désormais parvenu à ses dernières étapes. Le gouvernement attribue à la mesure une portée innovatrice également à la lumière des vives critiques apparues au cours des deux années de Covid, lorsque les restrictions ont paralysé pendant longtemps le secteur de l’événementiel en direct, pénalisant les industries et les travailleurs qui y sont liés. Selon les estimations, de 2019 à 2020, le monde du divertissement a subi une perte de 8 milliards d’euros et 21% de travailleurs, contraints de changer d’emploi ou de quitter le pays à la recherche de conditions plus favorables.

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Cependant, même si la politique revendique fièrement cette législation, il existe aujourd’hui de nombreuses perplexités au sein du secteur. Pour Chiara Chiappa, présidente de la Fondation Centro Studi Doc, on peut même parler d’une mesure globalement péjorative. Tant sur le plan technique que sur le plan « philosophique », pour citer l’Association Unie – le Syndicat National des Interprètes de Théâtre et de l’Audiovisuel – qui prend acte de l’engagement du Gouvernement mais définit la norme un amortisseur encore affaibli et inefficaceà considérer comme très éloigné des locaux communs présents dans la loi Délégation.

Quel est le montant de l’indemnité et à qui ?

Le premier point controversé concerne précisément le montant du paiement. En supposant une base de 6 000 euros bruts, qui sont le résultat de 60 jours de travail rémunérés 100 euros chacun, il faut considérer 60 % : 3 600 euros bruts. En divisant ce chiffre par 3, vous obtenez le chèque qui, à partir de 2024, finira dans la poche de ceux qui remplissent les conditions d’accès à l’allocation. Au total 1 200 euros bruts, ponctuels, auxquels il faut appliquer un taux Irpef de 23% : 924 euros net.

Tel qu’il a été présenté (il sera désormais possible de proposer et de voter des amendements), le projet réserve un soutien à ceux qui, dans l’année précédant le dépôt de la demande, sans dépasser le seuil de 25 000 euros de revenus, ont travaillé avec un salaire fixe. contrat à durée déterminée, d’intermittent à permanent ou indépendant, d’au moins 60 jours crédités à la Caisse de Retraite des Travailleurs du Spectacle (FPLS). Respecte-toitous paramètres confondus, 60% des gains peuvent être perçus dans un tiers des jours ouvrables accrédités auprès de la FLPS.

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Zones grises

Un autre nœud relève plutôt du niveau « philosophique » mentionné ci-dessus. L’article 1er, alinéa 1er du texte réglementaire définit le caractère structurellement discontinu des membres des catégories précitées, mamanil n’y a aucune mention des intermittents indéfinis. C’est-à-dire tous ces travailleurs « de garde » qui, pendant la période pandémique, n’ont pas bénéficié d’un soutien précisément parce qu’ils n’étaient pas reconnus comme discontinus, contrairement aux contrats à durée déterminée, auxquels Naspi a droit, et aux indépendants, qui reçoivent le Hélas, l’indemnité spécifiquement réservée aux travailleurs autonomes du secteur du spectacle. Naspi et Alas qui, à situation de cotisation identique, sont bien plus conséquents que le chèque en question (75% du salaire perçu pour la moitié des jours crédités à la caisse de pension) et sont versés dans un délai de 1 ou 2 mois après la cessation d’emploi . La nouvelle allocation de discontinuité, à moins de modification, serait plutôt versée en juin de l’année suivant la présentation de la demande.

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Ce décret aurait été l’occasion idéale de classer comme discontinus même les intermittents à durée indéterminée, qui de ce point de vue vivent dans une zone grise qui les a toujours pénalisés. Mais ils ont choisi de ne pas le faire, commente Chiara Chiappa, critique générale. Le Gouvernement nous a demandé de présenter d’autres propositions d’ici le 11 septembre et nous le ferons, conclut-il. Car dans son état actuel le décret, plus qu’un soutien à la culture, nous apparaît comme une aumône pour la misère. Dans notre pays, ceux qui travaillent dans ce secteur ne sont pas incités à investir en eux-mêmes.

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