Voici à quoi ressemblera la bourse en 2024 : plus d’obligations, moins d’actions

Ann-Kathrin Petersen, Blackrock : Redécouvrir le Japon

DL’année 2024 sera celle du retournement des taux d’intérêt en Europe et aux USA. Cependant, nous ne nous attendons pas à un retour au monde tel que nous l’avons connu. Les possibilités de baisse des taux d’intérêt restent limitées par rapport aux normes historiques. Les goulots d’étranglement persistants en matière d’approvisionnement, dus par exemple à la diminution de la population active ou à la fragmentation géopolitique, et la pression sur les coûts qui en découle continuent de contraindre les banques centrales à adopter une approche étroitement alignée. Il faut s’attendre à d’autres fluctuations sur les marchés.

Une plus grande répartition des rendements et davantage de fluctuations du marché créent une marge pour sélectionner des régions ou des secteurs intéressants. Grâce à une approche nettement plus favorable aux actionnaires de la part des entreprises japonaises, nous avons une vision constructive du Japon à court terme. Au niveau sectoriel, nous voyons des opportunités dans les secteurs de la santé, de l’industrie et des banques européennes.