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Vivre en confinement pour protéger son fils : le quotidien difficile d’une mère et son fils atteint d’une maladie auto-immune

Vivre en confinement pour protéger son fils : le quotidien difficile d’une mère et son fils atteint d’une maladie auto-immune

Quatre ans après le début de la pandémie, cette mère et son fils, originaires du Royaume-Uni, vivent toujours en mode confinement, tout ça pour protéger le garçon atteint d’une maladie auto-immune.

Se laver les mains, garder deux mètres de distance, porter le masque, laver l’épicerie… voici la réalité dans laquelle vivent Mandy et Mason Milne, et ce même si les mesures de confinement ont été levées en Angleterre.

C’est que Mason, qui est âgé de 22 ans, souffre de la maladie de Crohn, ce qui le rend plus à risque de complications s’il contractait la COVID-19.

«La pandémie est terminée pour la majorité des gens et ils reprennent leur vie, mais pour nous, c’est encore plus difficile maintenant. C’est pire que lorsque les restrictions étaient en place», a ainsi expliqué la mère de famille en entrevue avec «The Mirror».

La situation affecte également le jeune homme, qui est également autiste, au niveau relationnel puisqu’il ne peut pas socialiser avec les gens de l’extérieur. Mason vit maintenant en retrait du monde extérieur, alors qu’il essayait de mener une vie normale avant la pandémie.

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Par exemple, s’il veut prendre l’air, il sortira faire une promenade, seul. «Je traverse la rue si je vois quelqu’un et j’emporte avec moi des lingettes antibactériennes, au cas où je devrais appuyer sur le bouton à un passage piéton. Je ne touche pas le bouton avec mes mains, j’utilise une lingette. Ensuite, je me lave les mains quand je suis à l’intérieur et nous avons peu de désinfectants pour les mains partout», a-t-il raconté au média britannique.

Mason a un frère et une sœur plus âgés que lui, mais même s’ils font attention, les voir provoque toujours une crainte chez sa mère, âgée de 59 ans.

«Le gouvernement nous a dit au début du confinement qu’il y avait de fortes chances que des personnes comme Mason meurent si elles attrapaient la COVID. En tant que parent, je me sentirais tellement coupable si j’étais la personne qui rendait mon fils malade», a-t-elle déclaré.

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#Maladie #Crohn #ils #respectent #les #consignes #sanitaires #même #après #pandémie
2024-03-24 19:32:22

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