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Vive les amoureux en fuite

Vive les amoureux en fuite

2023-06-11 23:37:11

Dimanche 11 juin 2023, 19h08

Avec le temps et le rythme de vie qui ont changé après le concert en plein soleil à Potato samedi à 3h30 de l’après-midi à Mungia, encore une fois à jeun nous sommes partis le dimanche pour profiter plus que pour travailler à un autre concert à une heure ridicule , dans un endroit abandonné de la main de Dieu (La Terminal de Zorrozaurre) et avec une telle chaleur que peu de temps après avoir commencé la route, nous sommes montés dans un taxi. Mais bon, faire des compromis avec certaines circonstances, le tout pour l’amour du rock and roll, comme celui professé par Santiago Delgado & Los Runaway Lovers, qui ce dimanche à l’heure du dessert a clôturé le soi-disant FestiBala, un rassemblement de deux jours avec 45 bières qui ont servi d’échauffement au plus massif 6ème Miribilla BBK Music Legends Festival (qui se tiendra les 23 et 24 juin, et qui réunira Chris Isaak, Canned Heat, Javier Vargas, Uli Jon Roth, The Cult.. .).

Bon, cet après-midi c’était en sortant du taxi, en passant la porte de La Terminale, debout devant les artistes, en regardant autour de lui… et il n’y avait personne ! Heureusement, The Runaway Lovers a commencé à faire du rock and roll et quelque 55 bipèdes se sont rassemblés, comme les appellent d’autres amateurs tels que Lie Detectors de San Sebastian. Santi et les siens ont joué 18 chansons attachantes et parfois surréalistes en 52 minutes, pourquoi sinon ? Avec un fond de scène aussi noir que du charbon et inadapté à des esprits aussi lumineux que le leur (les six étaient contrastés portant le T-shirt blanc de leur merchandising en guise d’uniforme), et avec un volume excessif (qui n’a gâché que la première chanson, Dieu merci encore), The Runaway Lovers ont de nouveau organisé la fête, cette fois sans enfants devant la scène.

Dans le 16ème, ‘L’amant en fuite’.

CO


Passons en revue les notes. Avec des guitares rockabillesques et rock-a-roller (le Daneletro du leader et la Gretsch de Carlos ; “c’est le visage”, a rapporté Santi en public), tirant dans tous les sens des refrains allant du duduá sans complexes au surf non seulement pour la plage, le 18 chansons ont fusionné l’influence de deux des favoris de Santiago Delgado, tels que Ben Vaughn (‘Bilbao’, ‘Madonna’) et Jonathan Richman (’18 tattoos’), qui leur ont servi à se laisser aller (le début avec ‘Let me sing’ de Bruno Lomas, la reddition à ‘Nick Curran’ selon l’école Little Richard), ils arbitraient des chants de Noël hors saison (‘A sad rock and roll’, un des sommets de la citation), ils contenaient plusieurs des leurs tubes sélectionnés, qu’ils méritent plus de chance, plus de notoriété (“Boogaloo”, “Don’t step on my boogies” et “Tabardillo twist” enchaînés en une trilogie délirante, puis “Flequillón” dans un style boogie, et avant le encore ‘Runaway lover’), ils ont aussi inclus des versions de The Pistones (c’était bien mais je retirerais déjà du répertoire ‘Je ne t’aurais jamais rencontré s’il n’y avait pas eu les Ramones’) et rebondissent sur les Coasters ( ‘Je suis tombé amoureux’, un autre point culminant hurlant), et ils ont même chéri des joyaux par excellence et onomatopéiques (“Vive le rock and roll”).

Très bien… Les Runaway Lovers ne sont pas censés donner plus de concerts avant la fin de l’été.



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