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Viola Davis dans “The Woman King” réalisé par Gina Prince-Bythewood – Date limite

Viola Davis dans “The Woman King” réalisé par Gina Prince-Bythewood – Date limite

Film d’époque de Gina Prince Bythewood La femme roi s’ouvre sur une incroyable séquence d’action avec le général Nanisca (Viola Davis) de l’armée Agojie s’approchant d’un village d’hommes retenant leurs femmes en otage. Les hommes se font trancher, couper en dés et jeter à travers l’écran par ces puissantes femmes guerrières. Après leur retour victorieux dans le royaume du Dahomey, l’histoire présente Nawi (Thuso Mbedu), une jeune femme célibataire jugée sans valeur parce qu’elle n’a pas de mari. Elle est emmenée au palais et présentée à Izogie (Lashana Lynch) et Amenza (Shiela Atim), les meilleurs soldats du Dahomey dans la garde royale du roi Ghezo. Les femmes dans l’armée sont respectées et lorsqu’elles s’engagent à servir, elles prêtent serment de célibat et d’absence d’enfant pour être acceptées et formées.

La vie est florissante pour le Dahomey, mais quelque chose se profile. Il y a un sentiment de terreur imminent que la guerre contre le général vendeur d’esclaves de l’empire Oyo (Jimmy Odukoya) pourrait être à l’horizon. Pendant ce temps, les colonisateurs portugais se sont présentés pour acheter plus de corps à ramener en Europe. Maintenant, le roi Ghezo est coincé entre deux ennemis puissants, et c’est à l’Agojie de maintenir la paix dans le royaume par tous les moyens nécessaires.

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Prince-Bythewood est la seule réalisatrice noire absorbée par le cinéma d’action hollywoodien. Son style englobe l’équilibre parfait entre action et drame et n’a pas peur de mettre en évidence la brutalité humaine. Elle porte également le regard des femmes fortes dans ses films (La vieille garde, La vie secrète des abeilles, L’amour et le basket, Au-delà des lumières). Dans La femme roi, la conception de la production par Akin Mackenzie et les costumes de Gersha Phillips sont luxuriants et opulents, trempés dans des teintes rouges et jaunes profondes. Beaucoup de réflexion a été menée pour rendre le royaume du Dahomey aussi authentique que possible.

Le montage est gênant par endroits, les coupures nettes semblant couper les scènes avant qu’elles ne se terminent. Le milieu du film s’éternise. Le ton passe d’une action à indice d’octane élevé à un drame lent et méditatif et conserve cette position pendant une grande partie du film. Le rythme finit par s’accélérer et ne s’arrête qu’une fois le film terminé.

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Cela est rarement dit, mais chaque acteur et performance, des stars centrales aux figurants, est au top de sa forme. Être autour de Viola Davis doit faire ressortir le meilleur des gens. Lynch est stoïque mais comique, Thuso est jeune et expressif, Atim est l’empathe guérisseur et Boyega joue le leader diligent. La femme roi est un film sur les femmes, les femmes noires. Des femmes qui ne sont pas victimes des circonstances mais des guerrières contre l’oppression.

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