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Vigevano, la PalaBasletta prend sa retraite: l’adieu ému des supporters jaunes et bleus qui chantent un hymne pour les vieilles idoles

Vigevano, la PalaBasletta prend sa retraite: l’adieu ému des supporters jaunes et bleus qui chantent un hymne pour les vieilles idoles

2023-06-05 17:03:00

histoire

ILS VIGEVANO. La dernière fois du mur de Gialloblù, de la Thessalonique d’Italie à l’intérieur de la palaBasletta, dimanche soir a été émouvante. “Si tu veux toucher le temps qui passe sur ton front… et comment le grand-père d’aujourd’hui était le garçon d’hier… tu demandes qui étaient les Beatles…”, chantaient au Stadio, Lucio Dalla et Gianni Morandi une chanson célèbre écrit par Gaetano Curreri et aujourd’hui très adaptable au moment où la palaBasletta se retire. “Demandez qui était Iellini, demandez qui était Clyde Mayes, demandez qui était De Sisti, demandez qui était Guerrieri, demandez qui était Jim Thomas, demandez qui était Garelli, demandez qui étaient Bertolazzi et Ghersetti…” on pourrait déjà chanter aujourd’hui et , peut-être bientôt, aussi “Demandez qui était Pippo Rossi ou demandez qui était Coach Piazza”.

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Dans le tour d’horizon certes réducteur et non exhaustif des noms on trouve un scan de l’histoire de cet établissement datant des années 60 qui fut le gardien jaloux de la légende du basket de Vigevano dont il n’a dû se séparer que lors de la dernière saison du treize A2 il y a des années quand pour des raisons de capacité, le Gialloblù a dû jouer à la pelle Dal Lago à Novare.

Au début c’était le Carducci, plus tard il a pris le nom actuel de PalaBasletta. Au début il avait une capacité beaucoup plus grande, les gradins touchaient le sol, le plexiglas séparait dangereusement le terrain des gradins. Mais on a pu voir de près Spencer Haywood, star tout juste arrivée de la NBA du cuirassé d’alors Reyer Venezia, se blesser au coude… contre le bord du panneau, ou le regretté Sergio Rizzi (saison 1981-82) bloquer l’iconique Tom Abernathy de l’autre gros Cidneo Brescia, rebondissant, courant en contre-attaque et l’écrasant sur la tête, plutôt l’immense Roscoe Pondexter mettant en 44 (et il n’y a pas eu de tir à trois points) pour sauver Roseto lors de la dernière journée. Seuls le tir à trois points et les dimensions modifiées du terrain de jeu ont été à la base de la réduction de la capacité et du restylage dans la forme actuelle du Carducci qui est devenu plus tard PalaBasletta.



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Mais le hangar de via Carducci était avant tout le foyer de la passion unique d’un supporter capable d’être toujours là, de la chaleur immuable au cours des décennies qui ont passé, surtout dans les circonstances (plus d’une) dans lesquelles il s’agissait de devoir repartir du bas, de loin des gloires touchées deux fois puis perdues. Une passion transmise de père en fils et vécue dans la seule vraie maison de basket-ball de Vigevano, même si le Carducci a accueilli d’autres équipes et d’autres sports, comme l’épopée éphémère dans la série de volley-ball féminin A2 de Moreschi Vigevano.

Maintenant, la PalaBasletta prend sa retraite, sensiblement en ligne avec l’époque de la loi Fornero… Le dimanche a vécu sa dernière fois, puis il sera… reconditionné comme on dit aujourd’hui, mais la légende restera immortelle même en cette triste période qui court sans savoir où vous allez.

Fabio Babetto



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