Vers une meilleure réglementation des déplacements en vélo électrique et autres engins sur les pistes cyclables

Les militants et les amateurs du vélo attendent toujours que le Ministère des Transports du Québec termine ses travaux et édicte de nouvelles règles pour assurer une meilleure cohabitation sur les pistes cyclables, alors que les engins de type « scooter » se multiplient. Outre les vélos électriques, on trouve désormais des gyroroues, des trottinettes et même des hoverboards. Tous ces modes de transport sont propulsés, en tout ou en partie, par l’électricité. Mais ce sont surtout les premiers engins, plus lourds et rapides, qui suscitent l’inquiétude. Selon Magali Bebronne, porte-parole de Vélo Québec, ils sont plus dangereux en cas de collision en raison de leur poids et de leur vitesse accrue. De plus, ils peuvent parfois transporter un passager supplémentaire, ce qui aggrave le danger. Déjà en 2017, la présence de ces scooters posait problème. Certains sont vendus en tant que vélos électriques, mais cela est incorrect. En principe, les scooters, les petites planches électriques et les trottinettes ne sont pas autorisés sur les pistes cyclables, mais ils sont tolérés. Cependant, il y a un flou quant à la définition d’un vélo électrique. Deux ans plus tard, Vélo Québec attend toujours que le gouvernement prenne une décision. Les travaux sont en cours, mais aucun échéancier n’a été fixé. Le Ministère des Transports souhaite mieux classifier les différents engins sur les pistes cyclables afin de déterminer qui peut y circuler. Vélo Québec espère que ces travaux aboutiront à des annonces concrètes pour réglementer ces modes de transport. Chaque nouvelle saison apporte son lot d’engins supplémentaires.
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