Le site d’information sénégalais Seneweb s’exclame : « Une éclaircie dans la grisaille ! ». Le 2 juin a été retenu comme date pour le scrutin présidentiel, après un consensus des dialoguistes.
Ainsi, DakarActu constate que “Karim Wade, candidat recalé en raison de sa double nationalité”, devrait finalement participer à l’élection présidentielle.
En Une, WalfQuotidien titre : « Macky fait réintégrer Karim ». Le journal souligne que Macky Sall est actuellement le grand gagnant du dialogue national, influençant fortement les décisions depuis son “exil forcé” à Doha.
Concernant d’autres recalés, notamment Ousmane Sonko, Le Monde Afrique évoque la possibilité d’une amnistie générale qui pourrait permettre à Sonko de participer à l’élection présidentielle.
Cette loi d’amnistie soulève déjà des controverses, selon Jeune Afrique, en raison des questions d’impunité pour certains responsables politiques.
Amnisties…
Le journal WalfQuotidien souligne que Macky Sall pourrait profiter de cette amnistie pour effacer les fautes de ses collaborateurs, tels que des actes de violences et de détournements de fonds publics.
Que va dire le Conseil constitutionnel ?
Le journal Le Monde Afrique pointe les obstacles juridiques et politiques à surmonter après le dialogue national, notamment l’examen des recommandations par le Conseil constitutionnel.
Les manifs vont-elles se poursuivre ?
Le Burkina Faso s’interroge sur les décisions à venir du Conseil constitutionnel. Les manifestations pourraient continuer en cas de rejet des recommandations, selon Tu l’as coupé.