Pas moins de 100 coureurs sont actuellement sortis dans le froid. C’est en partie dû au fiasco B&B de la semaine dernière.
De grands noms qui cherchent encore fébrilement une nouvelle équipe : Mark Cavendish, Nairo Quintana et Cees Bol.
Malheureusement, 10 Belges figurent également sur la liste des 100 coureurs sans équipe : Sander Armée, Jan Bakelants, Jens Debusschere, Benjamin Declercq, Eliot Lietaer, Stijn Steels, Kenneth Vanbilsen, Julien Vermote, Xandres Vervloesem et Jordi Warlop.
Les places sont chères. 9 des 18 équipes du WorldTour sont déjà complètes. Les 9 autres équipes peuvent encore accueillir 14 coureurs ensemble.
Soudal-Quick Step – qui sera le nouveau nom de l’équipe de Patrick Lefevere en 2023 – a encore 1 place libre. Le Français Axel Laurance et le grimpeur australien Nick Schultz ont déjà été liés à The Wolfpack. Mais Lefevere a-t-il encore des sous ?
Intermarché-Circus-Wanty a encore 2 places libres, dont Domenico Pozzovivo en occupera normalement une si son contrat est prolongé.
Des coureurs comme Mark Cavendish et Nairo Quintana veulent absolument un autre contrat avec une équipe qui court le Tour de France.
S’ils ne sont pas récupérés par une équipe WorldTour, ils peuvent également frapper à la porte des équipes ProContinental qui reçoivent une wildcard pour le Tour.
En tant que meilleure équipe ProContinental, Lotto-Dstny est déjà certain de participer au Tour. Mais avec la présence du sprinter Caleb Ewan, cela ne semble pas être une option pour Cavendish.
L’équipe belge a encore 4 places vacantes. Van de Wouwer et co donneront-ils une autre bouée de sauvetage à un B&B belge? Ou sont-ils satisfaits du noyau actuel à un niveau inférieur ?
Une équipe qui parcourt certainement encore le marché des transferts est TotalEnergies. L’équipe de Peter Sagan a encore de la place pour un maximum de 5 coureurs. Les médias ont déjà évoqué un retour de Pierre Rolland. Ont-ils aussi assez d’argent pour quelqu’un comme Cavendish et Quintana ?
Uno-X a hâte d’aller au Tour et Cavendish peut être un argument de vente supplémentaire. “Non, on s’en tient à notre modèle norvégo-danois”, ça sonne là-bas.
Des équipes belges comme Flandre-Baloise et Bingoal-Pauwels Sauzen-WB ont aussi de la place, “mais nous n’avons pas l’argent”, explique Christophe Brandt, manager de Bingoal-Pauwels Sauzen-WB.
