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Varadkar disposait d’énormes ressources fiscales pour lutter contre trois crises économiques depuis 2017

Varadkar disposait d’énormes ressources fiscales pour lutter contre trois crises économiques depuis 2017

Leo Varadkar, depuis qu’il a obtenu la direction du parti au pouvoir Fine Gael et sa nomination au poste de taoiseach, semble à première vue avoir été l’un des dirigeants les plus malchanceux d’Europe occidentale.

Depuis 2017, M. Varadkar lutte contre les perspectives du Brexit le plus dur que les extrémistes conservateurs en Grande-Bretagne et une grande partie du syndicalisme politique du Nord avaient conçu pour anoblir l’économie de l’île.

Son leadership, à un moment ou à un autre au cours des sept années suivantes, a été confronté à deux autres tempêtes économiques qui n’étaient pas dues à l’Irlande.

La pandémie mondiale a secoué l’économie irlandaise, comme elle l’a fait pour d’autres économies européennes riches, et a contribué peu après à la pire crise du coût de la vie depuis les années 1970.

Les économies européennes ont été confrontées au double péril de l’inflation mondiale, alors que l’industrie manufacturière mondiale et les chaînes d’approvisionnement reliant les usines de la Chine à l’Europe se sont effondrées sous la pression.

Puis, presque du jour au lendemain, le gaz russe bon marché qui alimentait une grande partie de l’industrie européenne s’est pratiquement évaporé lorsque le président Vladimir Poutine a envahi l’Ukraine. La flambée des factures d’énergie depuis début 2022 vient seulement de s’atténuer.

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Une lecture alternative de l’économie irlandaise depuis 2017 est que M. Varadkar a été le dirigeant le plus chanceux. En effet, le Trésor irlandais, comme le suit depuis longtemps l’Irish Examiner, est l’un des plus riches d’Europe, exploitant d’énormes quantités de recettes fiscales dont les autres gouvernements européens ne peuvent que rêver.

2017 une bonne année pour devenir taoiseach

Les déclarations de revenus du Trésor, le plus important des indicateurs économiques, montrent que rétrospectivement, 2017 a été une bonne année pour que M. Varadkar devienne taoiseach.

La reprise économique ronronnait depuis plusieurs années et, avec la croissance économique, les recettes fiscales affluaient à nouveau.

En 2017, le gouvernement a collecté un total de 50,7 milliards d’euros de recettes fiscales, dont 8,2 milliards d’euros provenant en grande partie de l’impôt sur les sociétés payé par les multinationales américaines, les géants technologiques et pharmaceutiques qui avaient établi d’importantes bases européennes en Irlande.

Leo Varadkar, photographié avec l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson, a dû lutter contre le plus dur des Brexits. Photo : Liam McBurney/PA Wire

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De manière presque aussi importante, les grandes entreprises y ont également établi des structures comptables internationales.

En 2019, à la veille de la pandémie, les recettes fiscales du gouvernement s’élevaient à plus de 59 milliards d’euros, dont près de 11 milliards provenaient de l’impôt sur les sociétés des multinationales.

La pandémie n’a que légèrement freiné ce flux de richesse. Il est notoire que le Trésor irlandais a encaissé plus de 83 milliards d’euros de recettes en 2022, dont plus de 22,5 milliards d’euros provenaient de l’impôt sur les sociétés.

L’année dernière, le trésor a atteint un nouveau record de plus de 88 milliards d’euros, dont près de 24 milliards provenant des entreprises.

Toute cette richesse s’est ajoutée à des ressources importantes permettant à M. Varadkar de lutter contre les trois crises économiques : le Brexit, le covid et la crise du coût de la vie.

Du côté des dépenses, le gouvernement disposait de sommes importantes à consacrer à la santé et au logement, notamment pour accueillir 100 000 réfugiés ukrainiens.

Le budget de la santé du gouvernement, couvrant à la fois les dépenses courantes et les dépenses d’investissement, s’élevant à 14,3 milliards d’euros en 2017, a rapidement grimpé à 20,3 milliards d’euros en 2020, la première année de la pandémie, puis à 23 milliards d’euros au cours de la deuxième année d’urgence. Les dépenses de santé de l’année dernière se sont établies à près de 22 milliards d’euros.

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Pour le logement, le budget de dépenses du gouvernement de 2 milliards d’euros en 2017 était passé à 6,5 milliards d’euros l’année dernière.

Ce que montrent les chiffres, c’est que M. Varadkar a eu la chance de disposer d’énormes ressources provenant des recettes fiscales.

Avec le soutien de l’Europe, sa gestion du gouvernement du Brexit de Boris Johnson était louable, à un moment où certains commentateurs économiques et politiques à Dublin appelaient à des concessions à une administration britannique chimérique.

L’électorat aura bientôt son mot à dire sur la question de savoir si M. Varadkar a utilisé au mieux la richesse des ressources pour réparer les dysfonctionnements des systèmes de logement et de santé de l’État.

2024-03-21 11:30:00
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