Utiliser de l’ADN pour stocker des données à long terme, c’est le projet lancé au début de ce mois, auquel participent la Haute Ecole Arc (HE-Arc) et l’Université de Genève. A l’ère de l’industrie numérique, les données occupent une place centrale. Leur stockage a toutefois un impact. A l’heure actuelle, les centres de données consomment 1 à 1,5% de l’électricité mondiale et sont responsables de 1% des émissions de gaz à effet de serre, selon les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie. Se pose aussi la question de leur viabilité à long terme, les supports de stockage pouvant être endommagés, par exemple par des catastrophes naturelles, ou tout simplement dégradés par le temps.
Pour répondre à ces problématiques, le projet DNAMIC (pour «DNA microfactory for autonomous archiving»), financé par le programme européen Horizon, rassemble cinq institutions universitaires et deux partenaires économiques venus d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Lituanie, d’Autriche et de Suisse. Objectif: mettre au point une micro-usine autonome capable d’encoder et de décoder des données à partir d’ADN de synthèse. L’idée a un peu plus de soixante ans, mais jusqu’à il y a quelques années en arrière, elle se heurtait à des contraintes techniques et économiques.
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