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Usure par l’achat d’un véhicule et sa relocation

2024-05-14 18:18:03

L’exploitante d’un prêteur sur gages, qui a acheté à bas prix la voiture d’une femme et la lui a ensuite relouée (« sale and rent back »), est aujourd’hui en difficulté financière : parce qu’elle avait profité de l’ancien propriétaire, l’entreprise supérieure de Francfort-sur-le-Main. Le tribunal régional a déclaré l’ensemble de la transaction nulle et non avenue, immorale et donc nulle.

L’activité de l’exploitant d’un prêteur sur gages agréé consistait à acheter des voitures puis à les louer aux anciens propriétaires. À la fin de la période de location, le prêteur sur gages récupérait le véhicule et était autorisé à le vendre aux enchères publiquement. Maintenant demandé OLG Francfort am Main déclare que l’exploitant ne peut pas exiger le remboursement du prix d’achat et est tenu de rembourser le loyer payé (Jugement du 11 avril 2024, 2 U 115/20).

Une femme a vendu sa voiture au prévenu en 2020 pour 3 000 euros. Cependant, le prix d’achat du concessionnaire était d’environ 15 000 euros et la valeur marchande objective de la voiture était supérieure à 18 000 euros. La femme a ensuite loué le véhicule pour 297 euros par mois et a pris en charge tous les autres frais tels que les taxes, l’assurance, l’entretien et les réparations.

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Activité s’apparentant à de l’usure en raison d’un prix d’achat trop bas

Pour le tribunal, c’était assimilable à l’usure et donc conforme à celle-ci § 138 Transactions immorales du BGB. Il existe une disproportion flagrante et flagrante entre le prix d’achat et la valeur marchande. De cette disproportion on pourrait facilement conclure à une attitude répréhensible du prêteur sur gages. En référence au modèle économique dit « sale and rent back » (« buy and rent back »), on peut voir qu’ils voulaient capter la valeur ajoutée obtenue par la conclusion du contrat d’achat, même si des éléments supplémentaires les produits ont été vendus au demandeur par le biais d’une vente aux enchères.

Cela a non seulement annulé le contrat d’achat mais aussi le contrat de location : la femme voulait vendre la voiture uniquement si elle pouvait continuer à l’utiliser, selon le tribunal régional supérieur. Le contrat d’achat et de location constitue donc une opération juridique uniforme. La nullité du contrat d’achat constitue donc également la nullité du contrat de location.

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La femme n’a jamais perdu la propriété de la voiture. Néanmoins, elle n’a pas à rembourser le prix d’achat en raison de la fraude immorale. La défenderesse est responsable d’une violation objective des bonnes mœurs et, compte tenu de la disproportion flagrante, elle a au moins négligemment ignoré l’illégalité de ses actes – elle n’a donc aucun droit au prix d’achat.

OLG Francfort a. M., arrêt du 8 mai 2024 – 16 U 33/23

Equipe éditoriale beck-aktuell, js, 14 mai 2024.



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