« Une ville avec un vrai problème d’attractivité » pour Philippe Charlot

David Saura (LR) : « Un sentiment d’insécurité »

Ce n’est pas forcément l’élu le plus assidu des conseils municipaux et ses récentes interventions au sein de l’assemblée n’ont pas toujours été du plus bel effet.

D’ailleurs, il en convient : « Je prends mes marques, j’ai besoin, c’est vrai, de travailler sur différents dossiers », dit-il. Mais pas de quoi décontenancer et empêcher David Saura (Les Républicains) de tirer à boulets rouges sur le bilan à mi-mandat de la majorité. Première invective, la masse salariale de la collectivité (et les dépenses de fonctionnement qui vont avec) que l’élu juge « trop massive » alors même « que des compétences ont été reléguées à la Métropole ».

Et d’enchaîner ensuite avec la situation financière de la commune « où nous ne sommes pas sollicités sur des emprunts de plusieurs millions d’euros » comme sur la ventilation de plusieurs dépenses qu’il juge mal orientées. « 40 000 euros pour une formation pour les agents sur des tableaux Excel, c’est un peu cher et je ne comprends pas », dit-il. Qui, tout de go, réclame un audit financier car « désolé, je suis à deux millions près » !

C’est sur la question de la sécurité et de la tranquillité publique que l’élu se veut plus prolixe. Pour dire que sans être « le point noir » de l’agglomération, la commune concentre « trop » de points de deal et d’incivilités qui, de fait, génèrent « un sentiment d’insécurité » chez les habitants. Quant au milieu associatif, pas mieux. « Si des choses sont faites en direction de la population, il existe encore trop de favoritisme avec les structures. Certaines – toujours les mêmes – sont plus aidées que d’autres par la Ville et ce n’est pas normal ».