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Une suite digne de la série animée

Une suite digne de la série animée

« X-Men : la série animée » pourrait avoir un impact durable fourrage pour les mèmes, mais pour de nombreux millennials, la série Fox était une porte d’entrée vers l’une des franchises les plus vénérables de Marvel. Avant les superproductions live-action du début, et certainement avant l’essor de l’univers cinématographique Marvel, « la série animée » offrait une introduction aux mutants comme une allégorie puissante pour les groupes marginalisés, ainsi que des personnages emblématiques comme Wolverine aux griffes de sabre et télépathique Jean Grey.

Dans la finale de « La série animée », le professeur Charles Xavier a été mortellement abattu par un bureaucrate anti-mutant. Techniquement, il était près-mortellement abattu et transporté dans un monde extraterrestre pour des soins de longue durée, mais les trois premiers épisodes de “X-Men ’97” simplifient ces connaissances de base en le simple fait de l’absence de Xavier. Un X-Men sans professeur X est choquant, mais “X-Men ’97” offre un pont entre le passé et le présent grâce à un groupe d’acteurs vocaux de retour, dont Cal Dodd dans le rôle de Wolverine et Alison Sealy-Smith dans celui de la météo. Tempête. En l’absence de Xavier, Cyclope (Ray Chase) a assumé avec difficulté le rôle de leader de facto, mais sa femme enceinte, Jean (Jennifer Hale), pense que le couple devrait envisager de cesser de sauver l’humanité pour se concentrer sur leur famille. Il s’avère que Xavier aurait pu être d’accord. Les derniers instants de la première révèlent que l’héritier choisi par le professeur est son ancien ami et rival Magneto (Matthew Waterson), qui accepte d’adopter une vision plus pacifique de la coexistence des mutants avec l’humanité.

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Ce renversement suffit instantanément à donner à « X-Men ’97 » sa propre identité, bien qu’il soit accompagné et suivi d’une multitude d’intrigues qui pourraient chacune ancrer leur propre long métrage. Ici, ils sont répartis par incréments de 30 minutes, alors que les X-Men font face à des obstacles comprenant des robots Sentinel, une arme qui neutralise leurs pouvoirs et une attaque psychique conçue par l’ennemi de longue date, M. Sinister (Chris Britton). À un moment donné, il est révélé avec désinvolture qu’un protagoniste majeur est en fait un clone de lui-même ; même la conversion de Magneto du côté des X-Men est étonnamment rapide et sans tracas. Le rythme peut être vertigineux, mais lorsqu’il est rendu dans le style bidimensionnel agréablement rétro, de couleur néon, de l’original, il est également engageant. On n’a pas le temps de traîner les choses quand l’intrigue est aussi chargée.

“X-Men ’97” joue avec l’introduction d’un nouveau mutant pour nous servir d’introduction à l’équipage, mais sa présence s’avère rapidement inutile. “X-Men” dans son ensemble traite de la question intemporelle de ce qu’une minorité opprimée doit à son oppresseur, et des créations spécifiques comme le scientifique à la fourrure bleue Beast (George Buza) et le lanceur de cartes cajun Gambit (AJ LoCascio) ont une réputation qui précède eux. Shape-shifter Morph (JP Karliak) fait peau neuve, mais bien que DeMayo les ait décrits comme non binaires, leur neutralité de genre apparaît davantage comme une extension de leur superpuissance de longue date que comme un clin d’œil évident aux mœurs modernes. Les X-Men arriveront bientôt dans le MCU, notamment via le prochain “Deadpool 3”. Mais avant qu’ils ne soient utilisés comme une dose d’adrénaline pour un vaisseau-mère en déclin, c’est une joie de renouer avec les X-Men sur leur propre terrain.

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Les deux premiers épisodes de « X-Men ’97 » sont désormais diffusés sur Disney+, les épisodes restants étant diffusés chaque semaine le mercredi.

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