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Une soirée alcoolisée vire au drame à Bonneval : un homme se fait lyncher après une main aux fesses

Une soirée alcoolisée vire au drame à Bonneval : un homme se fait lyncher après une main aux fesses

Du sang partout sur le sol et les meubles, un nez fracturé, des blessures et des hématomes sur tout le corps, et une perte de connaissance en prime. C’est le triste bilan de la soirée entre amis du 24 septembre, dans un appartement de Bonneval.

Selon les témoignages, l’alcool aurait coulé à flots au cours de la petite fête organisée par une femme et son compagnon, à leur domicile.
Jusqu’au moment où la maîtresse de maison aurait eu l’étonnante idée de se déshabiller et de continuer à servir ses invités, uniquement des hommes, dans le plus simple appareil.

L’alcool aidant, l’un d’eux a commis un geste aussi répréhensible qu’irrespectueux, en lui mettant une main aux fesses. « Ça ne va pas la tête ! », se serait exclamée l’hôtesse.

Selon les éléments déclinés à l’audience, l’homme n’a pas eu le temps de marmonner quelques vagues excuses que deux des convives lui seraient tombés dessus à bras raccourcis.

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« Je croyais qu’il était mort. »

« Ça a duré au moins une heure », a témoigné l’un des témoins de la scène, lorsqu’il a été entendu par les gendarmes. « Il a reçu au moins une centaine de coups de pied alors qu’il était au sol », a assuré un autre.

Aucun des témoins présents ne serait intervenu. C’est l’un des deux agresseurs qui a appelé les secours : « Je croyais qu’il était mort. »

À leur procès, devant le tribunal de Chartres, Ludovic Chavigny, 41 ans, et Patrick Lenfant, 31 ans, ont tous les deux admis avoir porté les coups. « Ben voilà, lâche le plus jeune des deux. C’est sous l’alcool. Mais ça n’excuse pas ! » « C’est vrai qu’on aurait pu faire meilleur, assure le plus âgé. Mais personne n’est venu nous arrêter. Ils regardaient le spectacle. »

Il justifie cependant : « Quand il lui a touché les fesses parce qu’elle était à poil, c’est parti en sucette. Je reconnais qu’il ne l’a peut-être pas mérité. Mais ça n’a pas duré une heure. Au maximum un quart d’heure. »

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Au moment de leur procès, leur victime est toujours hospitalisée depuis une quinzaine de jours. Les deux hommes sont loin d’être des inconnus pour la justice.
Ludovic Chavigny est condamné à deux ans de prison, dont un an ferme qui sera aménagé sous forme de détention à domicile sous bracelet électronique.

Patrick Lenfant, en récidive de violence, est condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme. Il est maintenu en détention.

Public : Jacques Joannopoulos

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