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Une résidente de Lévis condamnée à une peine de prison de fins de semaine en possession de drogue lors de son arrivée à l’Établissement de détention de Québec

Une résidente de Lévis condamnée à une peine de prison de fins de semaine en possession de drogue lors de son arrivée à l’Établissement de détention de Québec

Une résidente de Lévis, condamnée à une peine de prison de fins de semaine, s’est présentée à l’Établissement de détention de Québec (EDQ) en possession de GHB et de méthamphétamines. Ce fait a suscité une réaction de surprise dans la salle d’audience, une personne déclarant : “Ce n’est pas fort”. Agée de 42 ans, cette femme, nommée Annick Bolduc, compte déjà plusieurs antécédents judiciaires liés à sa consommation de drogue. Malgré cela, lors de sa dernière condamnation, elle avait bénéficié d’une peine discontinue.

Lors de son arrivée à la prison de Québec le 21 août 2021, les employés de l’Établissement de détention de Québec (DEQ) ont remarqué sur les caméras de surveillance que la détenue pour le week-end se comportait de manière suspecte. Me Annie Bastarache du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a expliqué que “Madame fouillait dans ses cavités corporelles”. Par la suite, une agente correctionnelle a observé qu’Annick Bolduc tentait d’ouvrir un objet ressemblant à ce qu’on appelle dans le jargon de détention une “plogue”, et qu’elle cherchait à le dissimuler. Les agents sont donc intervenus et ont saisi une fiole contenant 14 ml de GHB et 2 comprimés de méthamphétamine.

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Lorsque les agents de détention ont confronté Annick Bolduc à propos de la drogue, elle a admis l’avoir apportée avec elle par crainte de faire une psychose pendant le week-end. Le juge Steve Magnan a souligné que la possession de drogue à l’intérieur d’un centre de détention est une infraction plus grave. Il a ajouté que même si elle prétendait avoir apporté la drogue pour éviter une psychose, il était également possible de comprendre que cette drogue pourrait devenir disponible pour d’autres détenus.

Le juge Magnan a observé que, compte tenu des antécédents judiciaires d’Annick Bolduc, son geste pourrait lui valoir une peine de détention conséquente. Avant de prononcer une sentence, il a ordonné la rédaction d’un rapport présentenciel, comme le demandait son avocat de l’aide juridique. Me Cédric Bernier a fait valoir que la quadragénaire s’était reprise en main et n’avait pas consommé de drogue depuis plusieurs mois. Le juge a rappelé que toutefois, le système de probation devait vérifier cette prise en main.

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Annick Bolduc devra comparaître à nouveau devant le juge en novembre pour les observations sur la peine liée à la possession de drogue, ainsi que pour d’autres infractions.

Durant une audience tenue le 28 juillet, Annick Bolduc a également plaidé coupable à d’autres accusations. En plus d’avoir apporté de la drogue à la prison, elle a également manqué à plusieurs reprises de s’y présenter, ce qui a entraîné une accusation pour liberté illégale. Elle a finalement réintégré le centre de détention après avoir manqué dix jours. De plus, elle n’a pas respecté son engagement de se présenter au poste de police pour la prise de ses empreintes. Les policiers ont tenté de fixer un nouveau rendez-vous, mais Annick Bolduc a répondu qu’elle n’était pas disponible et qu’elle n’avait pas le temps.

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