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“Une préposée aux bénéficiaires menacée d’expulsion tire avantage de sa période d’attente.”

Une préposée aux bénéficiaires menacée d’expulsion a récemment obtenu un sursis de six mois. Elle a décidé de profiter de cette période de répit pour continuer à aider les personnes âgées et vulnérables dont elle s’occupe au quotidien. Cette décision courageuse met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs migrants, en particulier dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Cet article raconte l’histoire de cette préposée aux bénéficiaires et explore les enjeux plus larges de l’immigration et du travail précaire au Canada.


La préposée aux bénéficiaires Amélie Mafogué-Tadié a été menacée d’expulsion du Canada en raison de son orientation sexuelle. Elle a reçu la visite du député René Villemure sur son lieu de travail il y a deux mois et grâce à lui, elle a obtenu un sursis de 60 jours alors qu’elle était sur le point d’embarquer dans l’avion. Depuis lors, elle a été en mesure de continuer à travailler à la Résidence La Liberté et à mener une vie normale, sans plus de stress.

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Le député bloquiste de Trois-Rivières, René Villemure, a déclaré que la contribution d’Amélie Mafogué-Tadié était essentielle pour le travail inestimable qu’elle effectue au sein de la résidence. Il a également ajouté que le dossier avait été travaillé en détail et qu’il était en cours d’évaluation par le ministère de l’Immigration.

Le 12 janvier dernier, la préposée aux bénéficiaires a été forcée de quitter le Canada, laissant derrière elle une vie de cinq ans. Elle a demandé la résidence permanente pour des motifs humanitaires, mais le verdict n’a pas encore été rendu. Cependant, ses collègues et les résidents de la Résidence La Liberté continuent de la soutenir et d’envoyer des ondes positives.

Amélie Mafogué-Tadié est très reconnaissante envers tous ceux qui l’ont soutenue et elle affirme que si elle ne devait donner une note de satisfaction, elle donnerait 10. Elle se concentre sur son travail et sur le bien-être de ses résidents, même si son avenir reste incertain.

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La Résidence La Liberté est également très appréciée des travailleurs étrangers, qui sont actuellement en train de rejoindre l’équipe. Les collègues d’Amélie Mafogué-Tadié suivent également son dossier d’immigration et continueront à la soutenir tant que nécessaire.

En fin de compte, Amélie Mafogué-Tadié est une employée inestimable de la Résidence La Liberté, qui contribue de manière précieuse à la communauté. Nous espérons que son cas sera résolu rapidement et qu’elle pourra continuer à apporter son soutien et son soin à ceux qui en ont besoin.

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