“Une masseuse indépendante conteste son exclusion des allocations de chômage : l’affaire qui oppose l’Onem à Estelle”

Le tribunal reprend une affaire opposant l’Onem à Estelle, une personne qui conteste une décision de l’Onem qui l’a exclue du bénéfice des allocations. En 2016, alors qu’elle était au chômage complet, Estelle avait commencé une activité accessoire de massage et bien-être en tant qu’indépendante complémentaire. Cette activité était autorisée par l’Onem et pratiquée seulement avant 7 heures du matin, après 18 heures ou le week-end. Cependant, après l’arrivée de la pandémie de Covid-19, Estelle a arrêté cette activité. Son avocate demande l’annulation de l’exclusion et de la sanction qui a suivi, car l’Onem avait autorisé cette activité accessoire.

L’avocate de l’Onem, quant à elle, soutient que les horaires d’Estelle n’étaient pas compatibles avec le chômage, car le demandeur d’emploi doit être libre en journée pour sa recherche d’emploi. De plus, Estelle avait falsifié son agenda pour cadrer avec les balises fixées par l’Onem et avait publié beaucoup d’informations sur Facebook, y compris des photos de voyages à l’étranger qu’elle n’avait pas signalés à l’Onem. L’auditorat du travail est d’accord avec la décision de l’Onem, sauf pour la sanction, car Estelle a déjà été sanctionnée pénalement pour ces faits. Les revenus d’Estelle ont quadruplé en trois ans, alors que l’Onem avait précisé ce qu’elle pouvait faire ou pas, ce qui est troublant.

Estelle ne sait pas quoi ajouter pour sa défense, et son avocate n’a plus rien à demander, si ce n’est un étalement du remboursement des allocations de chômage indûment perçues. La décision finale sera rendue bientôt.