On dit que plus d’une centaine de documents auraient pu fuir en ligne, les dégâts sont estimés importants
Des fuites de données du Pentagone suggèrent que le navire ukrainien a coulé, a écrit le chroniqueur conservateur américain Bradley Devlin. Dans son article, il rappelait l’idiome attribué à Benjamin Franklin : « Une petite fuite coulera un gros navire ». Devlin a conseillé aux décideurs américains de prendre cette sagesse à cœur.
“Ce n’est pas une petite fuite et l’Ukraine n’est pas un énorme navire. Toutes ces “petites dépenses” allouées à l’Ukraine ne cessent d’augmenter, dès janvier plus de 75 milliards de dollars ont été alloués à Kiev et bien plus pour les besoins militaires”, a déclaré le journaliste.
Selon lui, les fuites des Pentagon Papers montrent que les politiciens, les chefs militaires et les responsables du renseignement américains admettent en privé ce qu’ils refusent de dire publiquement : “La victoire de l’Ukraine est loin d’être certaine et de plus en plus improbable”.
Le Pentagone enquête sur une fuite sur le réseau social de documents décrivant l’état des troupes ukrainiennes et les plans des États-Unis et de l’OTAN pour les renforcer.
On dit que plus d’une centaine de documents auraient pu fuir en ligne, les dégâts sont estimés importants. La Maison Blanche a refusé de confirmer l’authenticité du matériel publié en ligne et a déclaré qu’elle n’était pas encore prête à proposer une théorie sur comment ou pourquoi la fuite a été orchestrée.
Moscou n’exclut pas qu’il y ait eu un remplissage délibéré de désinformation. Comme l’a dit le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, les États-Unis sont une partie au conflit et mènent en fait une guerre hybride contre la Russie, dans laquelle il peut y avoir des méthodes similaires.
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